Jeudi, 8 Février 2024-Le chikungunya, comme d’aucuns ne l’ignorent, est l’une des maladies infectieuses tropicales négligées et virales dûes à un arbovirus transmises à l’être humain par des moustiques du genre Aedes.
Ces insectes diptères de la famille des culicidés piquent les hommes et les animaux en leur inoculant une substance contenant les germes vivant des diverses maladies dont le chikungunya.
À noter que cette maladie a en effet constitué, il y a quelques années, une épidémie ayant fait rage dans 11 de 26 provinces que compte la République Démocratique du Congo.
Il s’agit notamment de la ville province de Kinshasa, du Kongo Central, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de la Lomami, du Haut-Katanga, du Sud-Ubangi, du Kwilu, de l’Ituri, du Kasaï et du Kasaï-Central.
Les symptômes de cette maladie mortelle, d’après de nombreux experts en santé humaine, sont généralement caractérisés par les douleurs musculaires, les céphalées, la tuméfaction des articulations, la nausée, les irruptions cutanées et la fatigue.
Suivant le rapport de la Direction de surveillance épidémiologique de la Direction Générale de lutte contre la maladie, placée la gestion du ministère en charge respectivement de la santé publique, hygiène et prévention, jusqu’à la fin de l’année dernière, 28.402.000 cas des décès dûes au chikungunya ont été documentés à travers les 11 provinces ci-haut citées touchées par cette maladie qui, somme toute, se manifeste 4 à 8 jours après s’être piqué par un moustique infecté.
Cette maladie qui, d’après une certaine indiscrétion, n’est pas encore totalement éradiquée en RD. Congo, refait de plus en plus surface dans certaines provinces du pays dont le Kongo Central.
Par conséquent, les autorités sanitaires de cette province qui sont interpellées, en collaboration avec le gouvernement provincial placé sous la direction de Dr. Guy Bandu Ndungidi, gouverneur du Kongo Central, doivent dès lors prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de freiner la propagation de cette maladie aux conséquences incalculables.
Et, le plus tôt serait le mieux.
Dieudonné MUAKA DIMBI