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Développement

Le Fonds « Lives and Livelihoods » continue d’obtenir des résultats malgré la pandémie et maintient des projets en réserve en sa cinquième année d’opération (Communiqué)

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2 août 2021-

Communiqué de presse

Le Fonds « Lives and Livelihoods » continue d’obtenir des résultats malgré la pandémie et maintient des projets en réserve en sa cinquième année d’opération

Plus de 1,34 milliard de dollars des États-Unis de financement approuvé pour des projets de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base dans les pays membres de la BID depuis 2016

  • Le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement transfère la présidence du Comité d’impact du Fonds LLF à la Fondation Bill & Melinda Gates lors de la 9e Réunion du Comité d’impact dudit Fonds.
  • Depuis sa création, le Fonds LLF a financé des projets dans 21 pays, notamment la Guinée, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, le Burkina Faso, le Maroc, le Tadjikistan, l’Indonésie, le Pakistan, le Mali, la Gambie, Djibouti, la Mauritanie, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Togo, l’Ouganda, le Bénin, le Bangladesh, le Tchad et la Sierra Leone.
  • Le Fonds LLF a adapté ses projets à la COVID-19 sans compromettre les objectifs de développement à long terme en matière de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base.
  • Parmi les partenaires du Fonds LLF figurent des agences de développement d’Arabie Saoudite, du Qatar, des EAU et du Royaume-Uni, ainsi que la Fondation Bill & Melinda Gates et le Fonds de solidarité islamique pour le développement.
  • De nombreux partenaires au développement participent également à la mise en œuvre des projets, notamment des agences des Nations unies, des organisations nationales et régionales de recherche et de développement, des ONG et des entreprises du secteur privé, entre autres.

Djedda, Royaume d’Arabie Saoudite – 2 août 2021   

Plus grande initiative multilatérale de développement de la région, le Fonds LLF a annoncé aujourd’hui en faisant le point de ses activités au titre de l’année 2021, qu’il a réussi à maintenir sa réserve de projets de développement depuis le début de la pandémie.

Au cours du premier semestre de 2021, le Fonds a continué à progresser dans la réalisation de ses 32 opérations approuvées au cours des cinq dernières années et actuellement en cours d’exécution dans 21 pays membres de la Banque islamique de développement (BID).

Le Fonds – qui comprend le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman, le Fonds du Qatar pour le développement, le « Foreign, Commonwealth & Development Office » du Royaume-Uni, la Fondation Bill & Melinda Gates, le Fonds de solidarité islamique pour le développement et la Banque islamique de développement – vise à  éliminer les barrières qui empêchent les individus, les organisations et les gouvernements des pays aux revenus les plus faibles d’obtenir les ressources dont ils ont besoin pour sortir les populations de la pauvreté.

Jusqu’ici, plus de 1,34 milliard de dollars de financement ont été approuvés pour des projets de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base dans des localités où le besoin se fait sentir le plus, créant ainsi un changement durable pour le bien de millions de personnes parmi les plus défavorisées du monde.

Dr Waleed Ahmad J. Addas, directeur du Fonds « Lives and livelihoods »:

« Notre détermination à promouvoir le développement durable n’a fait que se renforcer face aux défis sans précédent créés par la pandémie de coronavirus. En temps de crise, les inégalités se creusent et les communautés vulnérables peuvent être laissées pour compte ; c’est pourquoi le Fonds LLF a adapté ses projets de résilience à la COVID-19, sans pour autant compromettre les objectifs de développement à long terme en matière de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base. Nous avons mis en place un écosystème solide en nous appuyant sur le mécanisme de financement innovant, sur notre groupe engagé de donateurs et de maîtres d’œuvre. Tous ceux qui participent à cet effort considérable sont extrêmement fiers de la manière dont le Fonds LLF contribue à faire du monde un endroit plus équitable et durable. Nous constatons d’excellents progrès sur le terrain et entendons maintenir la dynamique des projets ».

Le Fonds LLF utilise un modèle de financement innovant qui associe les subventions des donateurs régionaux et internationaux aux capitaux de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels. En alliant les subventions et les prêts abordables, le Fonds débloque des capitaux pour les pays membres et les secteurs de développement qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le financement mixte ne permet pas seulement de répondre aux besoins immédiats, mais de stimuler un changement fondamental pouvant créer des débouchés en faveur de millions de personnes défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes.

Principaux indicateurs du premier semestre de 2021

Guinée

À la fin du mois de mars, la Fondation a livré un lot de 56 camions de collecte de déchets solides au ministère guinéen de l’Hydraulique et de l’assainissement afin de résoudre les problèmes liés à l’évacuation urgente de ces déchets dans des zones névralgiques de la capitale Conakry. Les camions ont été remis lors d’une cérémonie organisée sous le patronage de Son Excellence le Professeur Alpha Condé, Président de la République de Guinée, au Palais du Peuple de Conakry. Le représentant régional de la BID, et plusieurs hauts fonctionnaires ont assisté à l’événement.

La BID a également approuvé le financement de l’expansion de l’atelier d’entretien, avec l’augmentation substantielle du nombre de véhicules de collecte des déchets solides. Le contrat d’expansion et de réhabilitation des ateliers a été attribué.

Les camions ont été achetés dans le cadre du projet d’assainissement de Conakry financé à hauteur de 54 millions de dollars des États-Unis par la BID via le Fonds LLF. Le projet vise à protéger 1,7 million d’habitants contre les inondations et à les aider à bénéficier d’une collecte régulière des déchets solides. Il permet aussi de créer des centaines d’emplois directs et indirects.

Nigeria

En janvier, une nouvelle étape a été franchie pour le Projet de développement agropastoral de l’État de Kano, avec le début des travaux de réparation et de réhabilitation du système d’irrigation de Watari. Construit il y a plus de 40 ans, c’est la première fois en plus de deux décennies que le barrage de Watari a fait l’objet de réparations majeures. Il permet désormais de faire des cultures de saison sèche comme le riz, le blé, le maïs et les légumes entre autres.

Le projet d’irrigation situé en aval du barrage de Watari dans l’Administration locale de Bagwai dans l’État de Kano, pourra prendre en charge 2 600 hectares lorsqu’il sera pleinement opérationnel. Les travaux sont en cours, la première phase s’est achevée avec succès en mars et l’installation devrait être entièrement réparée d’ici la fin juillet.

Il est prévu de réparer les ravines d’érosion sur le remblai, réparer et dessabler le canal principal et les bassins versants, ainsi que le réservoir de stockage nocturne. Avec l’achèvement de la première phase, l’eau du barrage est maintenant disponible pour l’irrigation.

Ultérieurement, 1 000 hectares supplémentaires seront aménagés dans la région pour l’agriculture irriguée, en plus des 962 hectares non encore pleinement utilisés. Cela permettra à des milliers d’agriculteurs de mener leurs activités en saison des pluies et en saison sèche, améliorant ainsi leurs revenus et augmentant de la production alimentaire au profit de la population de l’État de Kano.

Tajikistan

Le Fonds LLF en est à sa première année d’accompagnement du Gouvernement du Tadjikistan pour améliorer les services de santé maternelle, néonatale et infantile par le biais d’un vaste programme couvrant l’accessibilité, la formation et le renforcement des capacités, ainsi que la sensibilisation. Le programme est mis en œuvre dans quatre districts de la région de Keaton en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population, l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF et d’autres partenaires au développement.

Le projet permet d’améliorer l’accès à des soins de santé primaires de qualité dans les communautés mal desservies. L’équipement de 129 centres de santé de la région, notamment avec des ambulances pour les services de référence, a été finalisé grâce à la collaboration avec l’UNICEF. Les travaux de conception pour la rénovation de la polyclinique de Dangara et de deux hôpitaux centraux de district sont en cours. Plusieurs sessions de formation et de mobilisation ont été organisés. Dans le cadre du renforcement du programme pour les sages-femmes par exemple, deux formations de trois jours ont été organisées à l’intention des prestataires de services de soins de santé publique sur les normes de soins prénataux dans les districts de Baljuvan et Dangara, ainsi qu’une conférence nationale sur l’introduction de documents réglementaires actualisés, et une enquête SoWMY[1] par l’Association nationale des sages-femmes à l’occasion de la Journée internationale des sages-femmes (avec la participation de sages-femmes principales de quatre districts et d’autres régions. Des cours de formation d’une durée de 1 à 6 mois destinés aux prestataires de services de santé publique sont dispensés à l’heure actuelle. De même, des campagnes de sensibilisation et de mobilisation ont été menées dans les districts de Norak, Danghara, Baljuvon et Khovaling pour les communautés ainsi que pour les agents de santé afin d’améliorer l’accès aux services de santé maternelle et infantile.

Le projet donne des résultats positifs qui continueront à avoir un impact sur les districts cibles à court et à long terme, grâce à des soins de santé maternelle et infantile accessibles et de qualité. Entre autres réalisations. La proportion de de femmes enceintes bénéficiant de couverture en soins prénatals (4 visites) passera de 50 % à 70 % ; la proportion des  accouchements ayant lieu dans des établissements de santé augmentera  de 10 % ; plus de 45 000 enfants de moins de cinq ans bénéficieront de la stratégie et du cadre de gestion intégrée des maladies de l’enfance ; et 100 % des services de santé maternelle et infantile des districts cibles adhéreront aux protocoles et aux directives standard actualisés.

9e Réunion du Comité d’impact

Au mois de mars, le Fonds LLF a tenu la neuvième réunion de son Comité d’impact, au cours de laquelle elle a passé en revue les progrès réalisés dans les différents projets. Les membres du Comité ont salué la gestion et les contributions du président sortant représentant le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, M. Ahmed Al Kalbani, avant de passer le témoin à M. Joe Cerrell, directeur général de la Fondation Bill & Melinda Gates.

Joe Cerrell, directeur général de la Fondation Bill & Melinda Gates, a déclaré :

[1] État de la pratique de sage-femme dans le monde

« Les pays les moins avancés du monde sont confrontés à des défis de taille, qui vont de la pauvreté endémique aux chocs économiques, en passant par les catastrophes naturelles et d’origine humaine, et les maladies transmissibles.  Au nom de la Fondation Bill & Melinda Gates, je suis honoré de présider le Comité d’impact et de jouer mon rôle en aidant le Fonds LLF à doter les pays membres des moyens de relever les défis immédiats et à long terme à la vie et aux moyens de subsistance de leurs populations. »

Pour renforcer davantage les résultats et l’impact du Fonds, le Comité d’impact a adopté une approche axée sur les résultats afin d’améliorer la gestion des projets de développement grâce à une surveillance et à un compte rendu rigoureux des réalisations, des résultats et des impacts de manière globale et intégrée. Cette approche fondée sur les meilleures pratiques devrait permettre d’optimiser les résultats des projets en maintenant une gestion agile et adaptative pendant leur mise en œuvre.

Notes aux rédacteurs

Fonds « Lives and Livelihoods »

Le 29 septembre 2016, la Banque islamique de développement (BID), le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD), La Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF), Le « Foreign, Commonwealth & Development Office » (FCDO) du Royaume Uni, le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FISD), le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman (KSRelief) et le Fonds du Qatar pour le développement (QFFD) ont conjointement lancé le Fonds « Lives and Livelihoods » (LLF) doté de 2,5 milliards de dollars des États-Unis, dans une commune vision de sortir les plus pauvres de la pauvreté au sein des pays membres de la BID. Jusqu’ici, les donateurs du Fonds ont approuvé des projets pour un montant cumulé de 1.34 milliards de dollars des États-Unis en Afrique et en Asie. Le Fonds LLF est la plus grande initiative de développement du genre au Moyen-Orient et intervient dans 33 pays membres de la BID.

www.isdb.org/llf

www.twitter.com/llf_fund

https://www.linkedin.com/company/lives-and-livelihoods-fund

Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD)

Le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement est une agence de coopération étrangère créée par le gouvernement d’Abu Dhabi en 1971. Il octroie des prêts concessionnels pour le financement de projets de développement économique et social. Il investit également dans le développement et le renforcement des économies du secteur privé de ses clients.

Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF)

Convaincue que toutes les vies sont d’égale valeur, la Fondation Bill & Melinda Gates s’efforce de permettre à tout un chacun de mener une vie saine et productive. Dans les pays en développement, elle s’attache à améliorer la santé des populations et à leur donner la possibilité de sortir de la faim et de l’extrême pauvreté. Aux États-Unis, elle s’efforce de faire en sorte que tous les individus – en particulier ceux qui ont le moins de ressources – aient accès aux opportunités dont ils ont besoin pour réussir à l’école et dans la vie. Basée à Seattle dans l’État de Washington, la Fondation est administrée par le directeur général Mark Suzman, sous la supervision de Bill et Melinda Gates et de Warren Buffett.

Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID)

Le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) est l’organe de lutte contre la pauvreté du Groupe de la Banque islamique de développement (BID). Ses interventions portent essentiellement sur le développement humain, en particulier la réduction de l’analphabétisme et l’éradication des maladies/épidémies telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA.

Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman (KSRelief)

Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman (KSRelief) a été créé en 2015 par le roi Salman bin Abdulaziz. Le superviseur général du KSRelief est Abdullah bin Abdulaziz Al Rabeeah. Le Centre a été créé dans le cadre des actions menées par l’Arabie Saoudite pour soulager les souffrances des personnes dans le besoin partout dans le monde.

“Foreign, Commonwealth & Development Office” (FCDO) – Royaume Uni

Le FCDO défend les intérêts nationaux et donne du Royaume-Uni l’image d’une force du bien dans le monde. Il s’attache à promouvoir les intérêts du Commonwealth, sauvegarder la sécurité du Royaume-Uni et défendre ses valeurs, réduire la pauvreté et relever les défis mondiaux aux côtés de ses partenaires internationaux.

Fonds du Qatar pour le développement (QFFD)

La QFFD est une institution publique de développement engagée, au nom de l’État du Qatar, à mettre en œuvre des projets d’assistance extérieure en vertu de la loi n° 19 de 2002 et de ses amendements. Il a apporté une assistance à plusieurs pays pour atteindre les objectifs de coopération internationale de la Vision nationale du Qatar 2030. L’objectif principal du Fonds du Qatar pour le développement est de réaliser un développement inclusif et durable, en s’attaquant aux questions prioritaires que sont l’éducation, la santé et l’autonomisation économique.

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