Lundi, 16 octobre 2023-Comme pour anticiper le drame qui devait se produire moins de deux heures après cette cent quinzième réunion du Conseil des ministre et sans savoir ce qui allait advenir sur le fleuve à Mbandaka, le Gouvernement a traité la question des naufrages des embarcations sur le réseau fluvial et lacustre.
Dans sa communication, le président de la République, Félix Tshisekedi, a exhorté les membres du gouvernement à » capitaliser le fleuve Congo et les rivières comme le prolongement des routes afin de couvrir tout le territoire national ». Il leur a rappelé donc « la nécessité de tout mettre en œuvre pour éviter des naufrages des embarcations avec de lourds bilans humains et matériels, dont les causes principales sont notamment la surcharge des passagers et des marchandises, le mauvais balisage des voies navigables, la navigation nocturne ainsi que la non-conformité des embarcations à la réglementation en la matière ».
Face à cette bonne ambition de tirer profit du fleuve ainsi que de tous les lacs du pays, le chef de l’Etat a chargé le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants ainsi que le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement d’élaborer un Plan d’actions. Celui-ci a pour objectif de faire jouer au fleuve Congo le rôle du moteur de développement économique ainsi que des stratégies fortes à travers les différentes structures concernées.
Pour cela, il faut identifier tous les transporteurs, propriétaires des unités de navigation et immatriculer toutes ces unités pour un suivi de l’état de navigabilité par les autorités fluviales. Il y a lieu d’exiger à toute personne physique ou morale exerçant une activité de transport public de voyageurs par voie fluviale ou lacustre un contrat d’ »Assurance responsabilité civile des transporteurs maritimes, fluviaux et lacustres ou des voies de navigation intérieure tout risque » garantissant ainsi sa responsabilité civile à l’égard des passagers transportés à titre onéreux.
Il faudra lutter contre les embarcations de fortune notamment par l’acquisition de moyens de navigation modernes pour le transport des personnes et des biens et le renforcement des activités de la police maritime et fluviale ; renforcer en effectif; en matériel, équipement et système de surveillance et de contrôle de la Force navale des FARDC afin de garantir l’ordre et la sécurité des biens et des personnes ; doter les différents services étatiques concernés par la navigation fluviale d’outils modernes de travail pour garantir une exploitation selon le respect des normes de sécurité et parer efficacement à toute situation de sinistre survenant sur le bief navigable du réseau fluvial et lacustre.FDA
UN EXTRAIT DU COMPTE RENDU DE LA CENT-QUINZIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES – Vendredi 13 octobre 2023
4. Des naufrages des embarcations sur le réseau fluvial et lacustre
Le Président de la République a engagé le Gouvernement à capitaliser le fleuve Congo et les rivières comme le prolongement des routes afin de couvrir tout le territoire national. D’où, la nécessité de tout mettre en œuvre pour éviter des naufrages des embarcations avec de lourds bilans humains et matériels, dont les causes principales sont notamment la surcharge des passagers et des marchandises, le mauvais balisage des voies navigables, la navigation nocturne ainsi que la non-conformité des embarcations à la réglementation à la matière.
Face à cette situation, il a chargé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement d’élaborer un Plan d’actions afin de faire jouer au fleuve Congo le rôle du moteur de développement économique ainsi que des stratégies fortes à travers les différentes structures concernées pour :
– Une identification de tous les transporteurs, propriétaires des unités de navigation ainsi que l’immatriculation de toutes ces unités pour un suivi de l’état de navigabilité par les autorités fluviales ;
– Exiger à toute personne physique ou morale qui exerce une activité de transport public de voyageurs par voie fluviale ou lacustre un contrat d’ »Assurance Responsabilité Civile des Transporteurs Maritimes, Fluviaux et Lacustres ou des Voies de Navigation intérieure Tout Risque » garantissant ainsi sa responsabilité civile à l’égard des passagers transportés à titre onéreux ;
– Lutter contre les embarcations de fortune notamment par l’acquisition de moyens de navigation modernes pour le transport des personnes et des biens et le renforcement des activités de la police maritime et fluviale ;
– Un renforcement en effectif; en matériel, équipement et système de surveillance et de contrôle de la Force Navale des Forces Armées de la République Démocratique du
Congo afin de garantir l’ordre et la sécurité des biens et des personnes ;
– Doter les différents services étatiques concernés par la navigation fluviale d’outils modernes de travail pour garantir une exploitation selon le respect des normes de sécurité et parer efficacement à toute situation de sinistre survenant sur le bief navigable du réseau fluvial et lacustre.
Article tiré de FORUM DES AS