Dimanche 2 janvier 2021-La crise politique perdure dans la province du Sankuru. S’inscrivant en faux au sujet de la décision de la plénière qui avait invalidée 7 députés et confisquant leur salaire, le présent du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo à qui le président Félix avait demandé de bien vouloir régler la situation des crises politiques et institutionnels des provinces a interpellé le président de l’Assemblée provinciale du Sankuru sur cette décision illégale.
Après, la destitution du gouverneur Joseph Stéphane Mukumadi par l’Assemblée provinciale, les septs députés proches de l’ancien gouverneur se sont vu privé de leurs monuments pendant plus de 4 mois.
Ces derniers ont été accusé d’absence prolongée.
Souciant de la situation, le président du sénat Modeste Bahati Lukwebo a, dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée provinciale, Benoît Olamba recadré les choses.
« Je suis en possession de la lettre m’adresser en date du 08 décembre 2021 par l’Honorable José LUMU AKUTU, qui dénonce la confiscation des émoluments de sept (07) Députés Provinciaux pour les mois de septembre et octobre 2021 ainsi que les menaces d’invalidation de leurs mandats Parlementaires », dit Modeste Bahati.
Tout en rappelant le droit constitutionnel de ces députés, le président du sénat demande à Benoît Olamba de garder un climat de sérénité pour le bien être de la province.
« Comme vous le savez, la législation ne vous autorise pas à saisir les émoluments des députés tout comme l’invalidation des mandats des députés Provinciaux répond à une procédure constitutionnelle et au Règlement Intérieur sus d’une décision judiciaire définitive, renchérit le président du sénat.
Par ailleurs, le spaeker du sénat insiste sur l’urgence de revoir cette décision qui ne cadre pas avec les lois de la République.
« Pour ces raisons légales, je vous invite à revoir votre décision et rétablir vos collègues Députés dans leurs droits », conclu-t-il.
Retenons que ce sont les députés provinciaux, Daniel Omalosambo, Francis Ilunga, Bernard Koso, Justin Omokala, José Lumu et José Dambo, qui sont victimes de ces décisions inconstitutionnelles.
Albert YEMBA