Samedi, 4 décembre 2021-Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a présenté au Conseil, la Note identifiant les actions urgentes à mener en vue de l’amélioration de la desserte en eau et en électricité dans la ville de Kinshasa.
Il a indiqué que l’accroissement démographique (4,7% de taux de croissance annuel) entraine un gap de 450 000 mètres cubes d’eau par jour sur une demande de 1 million de mètres cubes par jour alors que l’offre actuelle est de 550 000 mètres cubes par jour.
Quant à l’électricité, Kinshasa connaît un déficit d’environ 850 mégawatts sur une demande de 1300 mégawatts alors que la SNEL ne fournit actuellement que 450 mégawatts.
En ce qui concerne le réseau de fourniture de l’électricité, il est caractérisé par la vétusté des équipements fonctionnels depuis 35 à 50 ans, des multiples pannes Moyenne Tension, des interventions illicites des inciviques sur les réseaux entrainant un dysfonctionnement, et l’obsolescence du réseau de l’éclairage public.
Face à cette situation, dix-neuf (19) actions urgentes à mener d’ici fin décembre 2021 sur le réseau de distribution publique ont été identifiées.
Six (06) autres actions à impact visible allant au-delà de décembre 2021 visant notamment à réduire le délestage, améliorer la desserte et éclairer les artères de la ville ont été préconisées.
Le rationnement de la distribution d’eau à Kinshasa est justifié par la quantité d’eau produite qui est inférieure à la demande, l’absence de l’assainissement, la
non-protection des zones de captage, l’intensification d’érosions, la détérioration de l’environnement et l’insuffisance des intrants de potabilisation.
Une série d’actions urgentes à mener d’ici le 15 décembre 2021 ont été préconisées pour améliorer la desserte en eau potable à Kinshasa ainsi qu’un budget y afférent.
Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a sollicité du Gouvernement la mise à disposition de ces fonds en faveur de la SNEL et de la REGIDESO mais aussi la prise des mesures urgentes pour mettre fin aux empiètements et constructions anarchiques sur les espaces non aedificandi de ces entreprises étatiques.
Kevin INANA