Mercredi, 27 novembre 2024-Depuis son arrivée à la tête du ministère provincial des hydrocarbures, Carole Kiatazabu ne cesse de faire du respect des dispositions légales en cette matière son cheval de bataille.
Cela fait suite aux désordres indescriptibles délibérément orchestrés dans ledit secteur par des agitateurs en mal de repositionnement ; mais aussi et surtout à la complaisance avec laquelle s’opère le contrôle des véhicules transportant les produits pétroliers dans le cadre du petit commerce frontalier.
Raison pour laquelle, dès sa prise des fonctions, a-t-elle tapé du poing sur la table en décidant ipso facto d’y mettre un terme.
Ce qui, malheureusement, a donné des insomnies aux ennemis de développement de la province du Kongo Central habitués à la mafia.
Ces derniers qui ont acquis la sale habitude de recourir aux réseaux sociaux pour vilipender sans vergogne certaines autorités provinciales animées par la volonté de changer le mode de gouvernance de la chose publique.
Mais pour y parvenir, Carole Kiatazabu a cependant recommandé aussi bien aux membres de son cabinet qu’au service technique relevant de son ministère, de lui produire un travail à la fois fouillé et fouiné pour beaucoup plus des précautions afin d’éviter des cas d’incendies devenus récurrents au Kongo Central.
C’est ce qui a été fait à la satisfaction générale du gouvernement provincial qui l’a d’ailleurs approuvé sans anicroche.
Mais aussi curieux que cela puisse paraître, un réseau maffieux non autrement identifié ne voulant nullement l’ordre dans ce secteur qualifié à tort ou à raison de juteux, d’une part, et ne digérant pas non plus la contribution efficace du ministère provincial des hydrocarbures dans la maximisation des recettes dûes au trésor public, d’autre part, s’est illustré de crier sous tous les toits que Carole Kiatazabu ne saura y asseoir l’ordre mais sans pour autant en donner les explications convaincantes. Si le ridicule pouvait tuer !
Heureusement que l’incendie du 11 novembre dernier ayant causé d’importants dégâts matériels et coûté la vie à un garçon de 22 ans à Matadi a été révélateur à tout bout de champ. Car, il a prouvé davantage cette complaisance tant décriée dans le contrôle des véhicules transportant les produits pétroliers.
Face à cet incident déplorable et inquiétant, un doigt accusateur a été pointé en direction des agents de la division provinciale commis à exercer cette tâche par la seule volonté, croit-on savoir, de leur chef. Ce dernier qui les a placé sans devoir obtenir au préalable l’approbation de la tutelle ayant seul le monopole de veiller en premier sur le strict respect des mesures sécuritaires du secteur des hydrocarbures.
Thèse de plus en plus soutenue et ce, à juste titre, par la société civile locale dans sa diversité qui, en ce qui le concerne, accuserait lesdits agents à la base de l’incendie de l’autre fois.
C’est ce qui selon une certaine indiscrétion, aurait poussé la ministre Carole Kiatazabu à infliger une demande d’explication à son ancien Directeur de cabinet accusé de manque de franchise dans la gestion de l’incendie du 11 novembre dernier.
Des sources concordantes laissent d’ailleurs entendre qu’ayant en effet mal digéré la demande lui collée, suivie de la suspension pour refus d’y répondre dans le délai imparti, ce dernier a jeté l’éponge en démissionnant de son poste sans autre forme de procès.
Pour la ministre Carole Kiatazabu qui en a pris bonne note, l’important pour le moment est d’étudier les voies et moyens susceptibles de voir comment épargner les vies humaines des cas d’incendies répétitifs, d’un côté, et comment accompagner le programme quinquennal du gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo pour sa réussite et pour le bien de la province, de l’autre côté.
Une démarche qui vaut son pesant d’or mais qui, si l’on y prend garde, pourrait entraîner les agitations voire les fausses accusations capables de pousser le Secrétariat Général des hydrocarbures à la faute notamment en créant une brigade qui jouerait le rôle que la division.
Ce ne sont que des simples suspicions à prendre ou à laisser. Toutefois, pour éviter le désagrément du genre de celui du 11 novembre dernier les services des hydrocarbures, pensent de nombreux observateurs avertis, sont donc appelés au respect et à l’application de la note circulaire relative aux mesures d’urgence prises en matière de transport des produits pétroliers qui ne doivent souffrir d’aucune faille.
C’est aussi le vœu formulé par Carole Kiatazabu. Pour rappel, la taxe sur le petit commerce frontalier des produits pétroliers est perçue à l’initiative de la ministre provinciale des hydrocarbures.
Par conséquent, il y a nécessité, pour la province du Kongo Central, de réguler ce secteur sentant le manger et le boire tout en veillant sur les instructions gouvernement central.
Il est donc clair comme l’eau de rocher que les agitations observées ces derniers temps au Kongo Central ne constituent que les œuvres des ennemis la métamorphose de cette province chère au Prophète Simon Kimbangu et au tout premier Président élu de la République Démocratique du Congo, Joseph Kasa-Vubu.
Dieudonné MUAKA DIMBI