Jeudi, 29 septembre 2022-La rapporteure de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a pris la parole ce 28 septembre à la conférence sur l’accès à l’information publique à l’ère du numérique organisée à Sultani hôtel.
Patricia Nseya a notamment annoncé que la CENI tient à organiser les élections à la date prévue par la loi car de nombreuses contraintes sont en passe d’être élaguées, sauf la contrainte sécuritaire qui pourrait être un obstacle.
Son intervention s’est basée sur les 4 grandes opérations mises en place par la centrale électorale pour avoir un processus de vote le plus transparent et à la date prévue sans report.
« La CENI a pour mission principale d’organiser les élections. Et pour y parvenir, elle procède par 4 grandes opérations : la cartographie qui est déjà opérationnelle, la révision du fichier électoral ou enrôlement des électeurs qui va bientôt commencer, le scrutin et la publication des résultats. Toutes ces opérations sont précédées par le recrutement et la formation du personnel temporaire. Pour communiquer, nous utilisons des médias traditionnels et modernes, les plateformes officielles des réseaux sociaux, ainsi que les cadres de concertation, partis politiques, société civile et le corps académique » a indiqué Patricia Nseya, rapporteure de la CENI.
À en croire Éric Senga, porte parole de l’église du Christ au Congo, la CENI doit prendre compte la proposition de l’ECC et l’église catholique s’agissant la sensibilisation de la population sur le civisme électoral mais aussi sur le plan Interne qu’international pour trouver un cadre de concertation et compter sur l’accompagnement de l’ECC et de la CENCO, car l’heure n’est plus au tiraillement mais plutôt à avancer pour avoir un bon scrutin.
Par ailleurs, les autres panélistes Cyrille Ebotoko de la CENCO, Éric Senga de l’ECC et Henri Longendja du Collectif 24, ont de leurs côté, fait plusieurs observations à la CENI.
La question de la publication du calendrier électoral était également au centre des préoccupations de toutes les parties.
Pour les panelistes, l’heure n’est plus aux querelles, la CENI doit faire un effort de chercher l’appuie de la société civile et de tous les acteurs impliqués pour avancer et obtenir un processus électoral apaisé, crédible et transparent.
Albert YEMBA