18 mars 2021-Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a rencontré le cardinal Fridolin Ambongo, à l’archevêché du centre Lindonge, dans la commune de Limete, ce jeudi 18 Mars 2021.
Il était question pour Christophe Mboso, en sa qualité de chrétien catholique, d’implorer l’accompagnement de son père spirituel et de l’église catholique durant son exercice à la tête de la chambre basse du parlement congolais.
Accompagné du député national élu de Kinshasa, Godard Motemona, le représentant des élus nationaux a profité de l’occasion pour informer l’organisation, dans un laps de temps, d’«une rencontre devant réunir tous les chrétiens catholiques dans la politique active et ceux qui sont en dehors de la sphère politique», tout en reconnaissant l’apport de l’église au sein de la vie politique.
Au sortir de cette visite de courtoisie, Christophe Mboso s’est exprimé en ces termes: «C’est Dieu qui a voulu qu’il y ait deux pouvoirs dans la société, c’est-à-dire le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. En tant que créatures de Dieu, nous devons vivre dans l’unité et en union avec celui qui nous a créé».
Pour appuyer son argumentaire, le speaker de l’Assemblée nationale a ajouté que «c’est à cela que se consacrent les bergers, les pasteurs, prêtres, évêques et, la politique, c’est à cela que se consacrent l’État et tous ceux qui travaillent dans les institutions de l’État».
Le cardinal Ambongo, à son tour, n’a pas caché sa satisfaction suite à cette visite du président de l’Assemblée nationale.
«L’honorable président est là, à la rencontre de son pasteur, son évêque pour échanger et voir comment il va conduire cette nouvelle charge qui est désormais la sienne comme homme politique et en même temps comme fidèle catholique», a fait comprendre l’archevêque métropolitain de Kinshasa.
Et de poursuivre : «c’est tout à fait normal, de temps en temps, il y’a des gens qui ont l’impression qu’on ne se comprend pas, mais du côté de ceux qui sont au pouvoir, j’en suis convaincu, comme du côté de l’Eglise catholique, je suis quand même le cardinal, je peux vous certifier que nous avons de très bons rapports».
Pour rappel, l’acte posé par le président de l’Assemblée nationale, s’inscrit dans le cadre des actions habituelles observables dans l’Eglise catholique. Comme quoi, à chaque fois qu’un chrétien accède à des nouvelles responsabilités, ce dernier sollicite son Eglise pour une probable bénédiction de son mandat.
Guillaume MAVUDILA