Mercredi, 15 février 2023-Dans deux jours, soit le vendredi 17 février 2023, les rideaux de la deuxième phase de l’opération d’identification et d’enrôlement d’électeurs, vont devoir tomber à travers toutes les provinces faisant partie de la première aire opérationnelle du processus électoral tel qu’il a été édicté par la CENI.
Mais en attendant, tous ces centres, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, continuent à grouiller du monde. À tel enseigne que les agents de la CENI, depuis le début de cette semaine qui marque aussi la fin des hostilités liées à cette opération, ne connaissent presque plus de repos. Notre ronde de ce jour l’a
suffisamment prouvé.
Surtout que cette carte d’électeur, selon les experts de la centrale électorale de la République Démocratique du Congo, fait aussi office de la carte d’identité.
Devant cet engouement qui se manifeste presque partout dans tous les centres d’identification et d’enrôlement de la province du Kongo Central, Bernardine Kitondo Bodi, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI, a en effet donné les assurances à toute personne ciblée par cette opération qu’elle a d’ailleurs invité à ne pas céder à la panique au vu des dispositions prises au niveau de son secrétariat exécutif pour un bon atterrissage de cette activité.
Pour contourner les bousculades constatées çà et là, elle n’a pas manqué de prendre une série de mesures consistant, selon le principe habituel, de placer 2 à 3 kits d’enrôlement dans tous les anciens centres contre 1 seul kit dans tous les nouveaux. Question de ne laisser personne à l’âge de voter en dehors du fichier électoral.
La loi portant identification et enrôlement des électeurs, a-t-elle indiqué, est claire là-dessus et sa mesure d’application ne peut souffrir d’aucune faille.
Ainsi, d’une manière claire et nette, cette loi stipule que quand on arrive au dernier jour de l’opération et qu’il y a encore manifestement d’engouement, le centre doit, comme à l’accoutumée, fermer ses portes tout en remettant impérativement des jetons à tous ceux là qui ont fait la queue pour attendre et ce, quelque soit leur nombre.
Ces derniers sont d’office éligibles à l’enrôlement et doivent avoir leurs cartes sans autre forme de procès.
C’est-à-dire la CENI, en ce qui le concerne, sera donc obligée de faire fonctionner, au lendemain de la clôture officielle de cette opération, tous les centres concernés par de tels cas et ce, jusqu’à l’épuisement de tout dernier détenteur d’un jeton, a enfin rassuré Bernardine Kitondo Bodi.
Ce qui revient à dire que tous les espoirs sont encore permis.
Dieudonné MUAKA DIMBI