Vendredi, le 27 septembre 2024-La session ordinaire de septembre 2024 a été ouverte ce vendredi à l’Assemblée provinciale de la Tshopo. La cérémonie solennelle s’est tenu dans la salle la Fourchette Boyomaise sous la présidence du Dr Mateus Kanga Londimo.
« Je suis très flatté ce jour, de prendre la parole devant cette auguste assemblée pour procéder à l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2024, conformément aux dispositions pertinentes des articles 16 de la Loi N°13/012 du 22 janvier 2013 modifiant et complétant la Loi N°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces et 59 du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo », a déclaré Dr Mateus Kanga.
« Malgré cette ouverture, les travaux proprement dit de la session ne pourront débuter qu’au mois d’octobre conforment aux textes légaux et cela dépendra aussi du paiement des arriérés de nos frais de fonctionnement et émoluments par le Gouvernement de la République, sans quoi il nous sera difficile de poursuivre avec les activités parlementaires ; autrement dit, si pas paiement d’au moins 2 des 6 mois de nos arriérés, nous n’aurons pas d’activités parlementaires », a averti le Président de l’Assemblée provinciale dans son discours.
Par ailleurs, il a fait savoir que l’examen des Edits budgétaires notamment, l’Edit budgétaire pour l’exercice 2025, Edit budgétaire rectificatif 2024 ainsi que l’Edit portant reddition des comptes ne sera pas un simple exercice protocolaire ou folklorique.
C’est ainsi qu’il appelle le Gouvernement provincial non seulement à présenter un budget réaliste et réalisable mais aussi à mettre en œuvre toutes les stratégies possibles pour mener une lutte sans merci contre les antivaleurs qui mettent en mal la maximisation des recettes par la DGRPT.
S’agissant de la situation sécuritaire de la Tshopo, Dr Mateus Kanga Londimo a interpellé la conscience de certains politiciens qui collaborent avec les délinquants.
« J’interpelle la conscience de tous et chacun, surtout des politiciens qui se complaisent à collaborer avec les délinquants organisés en bandes pour leur santé politique ; de même j’interpelle les autorités judiciaires car le constat aujourd’hui est que la majorité des ceux qui sèment la terreur au sein de nos populations bénéficient souvent d’une complaisance judiciaire. Cela engendre une grande méfiance de la population qui préfère souvent recourir à la justice populaire ».
Dans la même foulée, Mateus Kanga a fustigé le comportement de certaines brebis galeuses de forces de sécurité se transforment en bourreau de la population qu’elles sont pourtant censées sécurisées. Il a ainsi cité l’unité de la police appartenant à la Légion Nationale d’intervention (LNI) surnommé UWAWA.
Il y a lieu de signaler que le Gouverneur de province Paulin Lendogolia Lebabonga et plusieurs autorités politico-administralives et militaires ont pris part à cette cérémonie qui a eu pour cadre la salle de la Fourchette Boyomaise.
Joseph KIPALA