Lundi, 8 janvier 2023-A Mbanza-Ngungu, territoire situé à 215 kms à l’Est de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, des pluies diluviennes à répétition qui s’y étaient abattues dans l’après-midi du mardi 2 au mercredi 3 janvier 2024, y ont causé d’énormes dégâts environnementaux.
En effet, plusieurs cultures des paysans respectivement dans les vallées de Nkokozi et Mvuazi situées dans le secteur de Boko, ainsi que de Ngongo établie, en ce qui le concerne, dans le secteur de Kwilu-Ngongo, ont été presque toutes dévastées ; plongeant ainsi d’immenses étendues des plantations d’arachides, des maïs, des maniocs, des bananes plantains et maraîchères sous les eaux avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraîne déjà sur la vie des paysans du coin qui ne savent plus comment survivre.
D’après certains d’entre eux contactés par la presse dont un certain Victor Nzuzi Mbembe, un acteur de développement de l’entité, cela, a-t-il laissé entendre, serait dû au débordement de la rivière Nkokozi en manque, depuis plusieurs années, des digues pouvant retenir tant soit peu les eaux des pluies en furie.
Et lorsqu’on sait que les activités liées à l’agriculture constituent, depuis belle lurette, la principale ressource vitale des habitants de cette contrée du territoire de Mbanza-Ngungu, il y a donc lieu de sonner le tocsin.
Car, ces paysans qui ne savent plus à quel saint se vouer, pour survivre, n’ont plus présentement d’autres alternatives que de procéder, de façon prématurée, à la récolte d’une partie de leurs produits champêtres ayant échappé de justesse à cette catastrophe naturelle, qu’ils vendent, malgré eux, pour se faire nourrir ; mais aussi et surtout pour éviter leur pourriture.
C’est autant dire que cette situation risque d’impacter négativement l’ensemble du territoire de Mbanza-Ngungu qui aura même difficile de planter les boutures exclusivement réservées à la saison culturale B allant de février à avril de chaque année.
D’où le cri d’alarme des paysans du territoire de Mbanza-Ngungu en direction des autorités politico-administratives tant locales que provinciales afin qu’elles leur viennent urgemment en aide.
Notamment par la mise au plus vite à leur disposition aussi bien des boutures que d’autres semences agricoles diverses en prévision de la saison B.
Ce n’est que de cette manière que l’on pourrait néanmoins garantir la survie de tous ces paysans en détresse.
Dieudonné MUAKA DIMBI