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Prétendue torture des jeunes à Kanyama Kasese : le Général Jean-Pierre Kasongo recadre ses détracteurs et dénonce la manipulation de l’opinion à des fins politiques !

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Lundi, 15 août 2022-Il n’y a pas de torture à Kanyama Kasese. Ces propos sont du Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik qui réagissait au sujet de la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux où l’on voit des jeunes être chicottés par leurs collègues à Kanyama kasese. Responsable du service national, ce militaire dénonce la manipulation de l’opinion à des fins politiques pour ternir l’image même de ce centre qui redonne le sourire aux ex-kulunas.

Droit dans ses bottes, Jean-Pierre Kasongo Kabwik a fait savoir que cette vidéo date de 2020 et qu’il ne s’agit pas des jeunes du Lualaba.

« Il ne s’agit pas d’une torture.” clame-t-il. Et de poursuivre “Je viens à peine de voir cette vidéo ou les jeunes habillés en tenue de service national sont en train de fouetter les autres. D’abord je précise que c’est pour la première fois que je vois cette vidéo. En tant que responsable, j’ai voulu vérifier son authenticité par mes services. Après vérification, je tiens à vous signaler que ces images datent de novembre 2020. Si vous regardez attentivement la vidéo, vous verrez que même les maisons sont des anciennes construction, il s’agit des maisons provisoires. Ces dernières ont été détruites depuis décembre 2020. Depuis décembre, nous avons des nouveaux logements, des logements en matériaux durables. Ces images datent d’avant décembre 2020 », a-t-il expliqué.

Selon lui, la question primordiale est de savoir pourquoi ces enfants sont tabassés ?

J’ai aussi vérifié, poursuit-il, ces enfants voulaient reprendre la criminalité là-bas avec le vol des vaches, des maïs, et même les biens dans des champs des particuliers.

« D’abord, il vous souviendra que quand nous avons commencé ce processus, après avoir envoyé la première et deuxième vague, il y a eu beaucoup des réactions notamment des élus nationaux et notables de Katanga nous accusant de tous les mots. Ils ont même dits que nous avons amené ces enfants pour créer l’insécurité dans le grand Katanga. Quelques jours en arrière, ces mêmes personnes ont dit que tous ces anciens kulunas avaient pris la fuite et ils sont dans des mines pour créer la terreur et le banditisme à Lubumbashi et aux environs. D’autres encore ont dit que ces enfants étaient tués. Rien de tout ça n’est vrai », a déploré ce Général.

Punition et non torture

Pour le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, le service national n’est pas un lieu de torture.

« Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des militaires, nous faisons notre travail conformément aux règlements et consignes. Ces enfants sont allés voler dans le champ du Gouverneur, ils ont volé les maïs et beaucoup d’autres choses. Leur commandant de bataillon a pris connaissance de cette nouvelle et il a usé de ses prérogatives pour un rappel à l’ordre. Cette punition était une leçon pour éviter que ce genre d’immoralité se reproduise », a-t-il rétabli la vérité.

Et de poursuivre « vous allez voir que ces voleurs ont été punis devant tous les autres bâtisseurs. Il y a une équipe des bâtisseurs que nous appelons bâtisseurs-policiers, ce sont eux qui sont chargés de rééduquer les autres. Il ne s’agit pas d’une torture, il s’agit plutôt d’une forme de rééducation. Au sein de l’armée, nous appelons ça punition du corps. Ce ne sont pas des militaires ou policiers qui rééduquent ces jeunes, ce sont leurs propres collègues ». précise le Général.

Très déçu, le Général Jean-Pierre Kasongo dit être étonné de voir la tournure que prenne cette histoire.

Rappelons qu’une vidéo montrant un jeune en train d’être chicotté est devenue virale sur les réseaux sociaux accusant ainsi le service national de travailler pour nuire aux ex-kulunas.

Kevin INANA

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