2 juillet 2021-Deux mois et demi après sa nomination à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi s’est illustré dans des nominations au sein des établissements de son secteur, foulant ainsi aux pieds les mesures de la présidence interdisant les mouvements dans les établissements de l’Etat.
Plus de 10 arrêtés de nomination signés par le ministre avant même la signature de l’ordonnance portant attribution des ministères, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement.
Pour le moment, Muhindo a nommé dans plusieurs provinces, notamment Kasaï Oriental, Ituri, Equateur, Nord-Kivu, Nord Ubangi, pour ne citer que ces provinces.
Selon une source proche du ministère de l’ESU, le nouveau patron ne compte pas s’arrêter là.
Dans les prochaines semaines, toutes les provinces seront concernées par des nominations des nouveaux dirigeants des universités et instituts supérieurs.
Dans les provinces, c’est la panique générale dans les universités et instituts supérieurs à quelques mois des examens de fin d’année.
Plusieurs questions se posent par rapport à ces nominations, notamment que cache cette précipitation du ministre de l’ESU qui ne maitrise pas encore les réalités de son secteur ?
Des mesures conservatoires de la présidence de la République
Selon la source, le ministre de l’ESU foule aux pieds les mesures conservatoires de la présidence de la République portant interdiction des mouvements dans l’administration publique.
‘’La mesure de la présidence n’est pas encore levée, comment le premier ministre peut laisser faire le ministre en ce moment où l’unité nationale est menacée ? Monsieur Muhindo doit comprendre qu’il n’est plus dans l’opposition, il gère désormais les affaires de l’Etat’’, dit-elle.
De la nécessité et l’urgence ?
Dans ses arrêtés de nomination, le Ministre parle de la nécessité et de l’urgence. Des questions se posent, en quoi est-ce que ces nominations sont une nécessité en ce moment où le calme règne dans les établissements de l’enseignement supérieur ?
‘’Le Ministre doit comprendre que les affaires de l’Etat ne se gèrent pas de cette façon. Selon nos lois, c’est le président de la République qui nomme les animateurs des universités et instituts supérieurs publics sauf en cas d’une extrême urgence, or présentement, il n’y a aucune urgence. Plus grave, le ministre se permet même de nommer dans les provinces où il y a état de siège, notamment au Nord-Kivu et en Ituri’’, s’exclame une source qui a requis l’anonymat.
Fatshi et Sama interpellés
Les corps académiques en appellent à l’intervention du Président de la République et du Premier Ministre pour calmer les ardeurs de Muhindo Nzangi.
‘’Ces nominations risquent d’être à la base des soulèvements dans les établissements car ce n’est pas le moment de faire une mise en place générale dans nos institutions. Si le Ministre a besoin de placer ses gens pour faire gagner son candidat que vous connaissez en 2023, il doit faire preuve de patience. A l’enseignement supérieur, les choses ne se font pas de cette façon. Je suggère au Ministre de demander conseils à ses prédécesseurs, notamment Luhaka et tant d’autres’’, déclare la même source.
Et de poursuivre : ‘’que le Premier Ministre demande à Muhindo de rapporter ces arrêtés qui visent à instaurer une crise dans nos établissements’’.
La Rédaction
J’estime que l’actuel ministre de l’ESU de la RDCongo est pragmatique. C’est un homme réaliste à mon avis.Pourquoi l’empêcher d’agir dans son secteur alors qu’il est investi de droit.Il a posé des actes salutaires pour la nation pour ceux qui apprécient objectivement la gestion de la chose publique.Je soutiens totalement ce ministre dans ses belles initiatives.
À mon avis, excellence Muhindo Nzangi ministre de l’ESU n’a pas agi à tort pour effectuer ces nominations, au lieu de laisser pourrir les institutions publiques par les dirigeants n’ayant pas la bonne volonté, il serait mieux de les sauver en faisant de cela une urgence et nécessité pour éviter que ces recteurs et DG ne puissent s’évader encore avec des macros sommes comme fut le cas du ministre honoraire de l’EPST
Les cascadeur ne veulent pas les changements, ils ne voient que leurs postes qui sont menacés. Les ventriotes ne voient que leur ventre. Il grand temps que le ministre puisse déboulonner l’ancien système avec ses animateurs . Laissez le Ministre fait son travail, il n y aura ni trouble ni soulèvement dans les institutions universitaires et personne ne vous soutiendra car nous savons d’où vous venez. Vos intimidations ne servirons à rien. Laissez notre ministre en paix
Dans nombreux établissements de l’ESU du Nord Kivu il y avait des situations que les autorités ont laissé pourrir pendant plus de deux ans. La paix sociale n’avait plus droit de cité !
Les arrêtés de son Excellence y sont les bienvenus même si toute entreprise humaine ne manque pas d’imperfection.
Il est bien connu que les hommes passent et les institutions restent! Je ne sais pas comprendre la panique que l’auteur de cet article veut coller à la nomination des nouveaux comités de gestion à la tête des universités et instituts superieurs en RDC.
Il n’y a pas de corrélation entre l’incompétence de membres de comité de gestion et la cohésion nationale. Il faut du renouveau dans ces écoles et il faut produire des lauréats bien formés et jamais cette legereté qui se fait constater…
J’attends impatiemment votre invitation pour qu’on en fasse un débat! Dr Dieudonné
+243994359586
Quelle crise que ces nominations vont-elles provoquer dans les établissements d’ESU? si ses prédécesseurs ne s’en donnaient pas, j’estime que c’était dû à la corruption à grande échelle qui les caractérisaient. Et avec cette lenteur administrative, certains animateurs se sont transformés en chef coutumier dans les Comités de Gestion des établissements d’ESU. Voilà pourquoi nous qui oeuvrons dans ce secteur, encourageons ces nominations de son excellence Monsieur le ministre de l’ESU.qu’il continue dans toutes les autres institutions d’ESU.c’est vraiment très salutaires pour les agents , personnel académique, scientifique et PATO habitués à être géré par les mêmes gens 5 ou 10 ans durant
Cet auteur doit retenir que les comités de gestion des instituts supérieurs et universités travaillent sur mandat, d’où la nécessité de remplacer ces comités qui sont hors mandat.
Si dans son exemple il cite l’université de Gbadolite dont son comité ne fonctionne pas bien suite à l’indisponibilité du recteur qui gère à distance bientôt deux ans, ce que c’est lui-même qui ne maîtrise pas le secteur et non S.E monsieur le ministre de l’ESU.
Parler de soulèvement dans le secteur c’est créer une tension inutile.
Matérialiser ces projets pendant les vacances serait souhaitable
C est terrible ce monsieur 👍
parfois lorsqu’on attends un changement et dès que ce changement arrive le même peuple qui pleure est le premier à refuser la question est qu’il nome ses familiers, des illettrés ?, non des hommes capables de faire tourner la machine je fût étudiant il y a des blocages partout mais pour ne pas dire totalement car certains avec leur ancien système on gère l’institution comme un bien privé.
En lisant votre article, je comprends que celui qui l’a publié a une partialité dans son langage, je comprends qu’il a une dent contre l’excellence MUHINDO Nzangi , ces propos là sont des animateurs des institutions que je connais bien, et qui ont fait preuve d’incapacité et des désordres ausein des universités et instituts supérieurs.
Malheureusement Nzangi va vous surprendre et va continuer à bien mener son travail.
Par rapport à la question du rôle que devrait jouer nos gouvernants chacun dans son poste respectif, il n’y a pas un système d’apprentissage dans ce sens pour éviter de telles confusions dans la gestion de la chose publique car, elle peut être à la base d’une grande crise qui ne dit pas son nom.