Jeudi, 11 août 2022-Privés de leur stade depuis plusieurs années sans qu’une solution n’y soit trouvée jusqu’à ce jour par les détenteurs du pouvoir provincial ; alors que des montants faramineux ont été debloqués pour son parachèvement, les sportifs de Matadi, à travers leurs députés provinciaux, sont montés sur leurs chevaux. Ils tiennent à cet effet à voir clair sur ce dossier.
Ayant cependant eu vent de la colère de ces derniers, l’Assemblée provinciale du Kongo Central a chargé sa Commission Économico-financière de se pencher urgemment sur ce dossier aux contours flous.
Sans plus tarder, cette commission s’est entretenu avec les deux entreprises chargées de l’exécution des travaux du Stade Lumumba de Matadi pour qu’elles donnent toute la lumière aux sportifs de cette ville ; mais aussi leur dire clairement ce qui continue à bloquer lesdits travaux.
Il s’agit notamment de l’entreprise chinoise « Mango » et de la firme congolaise « Sodimas ». Le Bureau Technique de Contrôle (BTC) a été également consulté par cette commission de l’organe délibérant.
Il a été question de connaître les différents fonds perçus par chaque entreprise, les montants restants, la situation liée à l’utilisation de la main d’oeuvre tant locale qu’importée et enfin la date exacte de la remise de l’ouvrage à l’autorité provinciale.
Il ressort de ces échanges que l’entreprise chinoise « Mango » chargée de parachever les travaux du Stade Lumumba de Matadi a déjà touché de l’Exécutif provincial une bagatelle somme de 3.500.000 $ tandis que la firme congolaise « Sodimas » qui en assure les travaux de finition, en ce qui le concerne, 3.000.000 $ sur les 7.000.000 $ prévus.
Ce qui revient à dire que contrairement aux informations distillées par certains quant à la fin imminente desdits travaux, la commission a noté que beaucoup reste encore à faire pour que cette infrastructure sportive ne soit rendue opérationnelle.
C’est dans ce cadre précis qu’au vu de tous les montants déjà débloqués par rapport aux travaux réalisés jusqu’ici, les députés provinciaux membres de cette commission tiennent à tout prix enquêter sur leur utilisation afin de fixer une fois pour toute l’opinion publique.
Car, il est vraiment inconcevable de voir ces travaux débutés depuis prés d’une dizaine d’années continuer à patauger.
Dieudonné MUAKA DIMBI