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Kongo Central : de la crasse dans plusieurs marchés de Matadi depuis la succession des pluies ces derniers temps !

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Samedi, 30 novembre 2024-Après la pluie, dit-on, c’est le beau temps.
Pour de nombreux analystes de la ville portuaire de Matadi, ce beau temps dont on a toujours vanté, expliquent-ils, c’est par rapport au climat tout court.
Étant donné que la pluie au chef-lieu de la province du Kongo Central, poursuivent-ils encore, est synonyme de la malpropreté dans la mesure où elle a toujours rendu son environnement dans un état d’insalubrité criante.

Cela est d’autant plus vrai qu’il suffirait tout simplement de faire la ronde des marchés de Matadi, pour ne citer que ces endroits là parmi tant d’autres, pour se rendre à l’évidence.

Tous ces lieux de négoce que l’on trouve à Matadi, à quelques exceptions près, deviennent en tout cas invivable après chaque pluie.

C’est-à-dire, les marchands comme les acheteurs, tous se meuvent dans un environnement malsain mais où, contre toute attente, sont exposés les produits tant agricoles que manufacturés de première nécessité et de consommation courante soumis à la commercialisation qui, curieusement, côtoient à la fois la boue pâteuse, les immondices et les flaques d’eaux stagnantes.

Et cela, au vu et au su des bourgmestres de trois communes qui composent la ville de Matadi, à savoir : Nzanza, Matadi et Mvuzi.
Ces derniers, en lieu et place d’y remédier par l’instauration de système de Salongo journalier, ne se contentent que des miettes d’argent en provenance des taxes desdits marchés ; laissant ainsi cette situation environnementale continuer à rendre tout le monde malade.

A ce qu’on sache, l’instauration de ce système quotidien de Salongo pourrait bel et bien contribuer à l’assainissement de ces milieux que plus d’une personne fréquentent au jour le jour.

A noter que ces monts d’ordures qui jonchent les différents couloirs réservés aux piétons dans ces marchés ainsi que les flaques d’eaux qui y stagnent sous la barbe de leurs administrateurs censés lutter contre ce fléau déplorable, dégagent à longueur des journées des odeurs suffocantes que personne ne peut tolérer.
C’est le cas notamment des marchés Damar et Kinkanda dans la commune de Matadi ; Nzanza dans la commune portant le même nom et Mvuadu à cheval entre les municipalités de Matadi et Mvuzi devenus des véritables foyers des maladies liées au manque d’hygiène environnementale telles que la typhoïde et la diarrhée.

Et la population qui n’est plus dupe à se poser la question de savoir si en quoi serviraient les taxes qui sont perçues chaque jour dans ces différents marchés où certaines personnes passent toute la journée puisqu’elles les considèrent comme étant leurs lieux de travail ? La réponse à qui de droit. Aux grands maux, de grands remèdes, dit-on.

L’hygiène étant la règle de la santé, il est donc de bon aloi que le maire de Matadi, Dominique Nkodia Mbete, soit regardant à l’endroit des bourgmestres de sa ville.
Ces derniers qui prennent le tout à la légère et qui oublient même que c’est à travers Matadi que tous les étrangers et touristes étrangers qui y débarquent par ces deux ports maritimes internationaux (Onatra et MGT) jugent la République Démocratique du Congo.

Cela étant, la santé comme disent les opérateurs sanitaires du monde entier, n’a pas de prix, il appert à l’autorité urbaine de prendre le taureau par les cornes en bousculant ces trois bourgmestres qui doivent se mettre à la hauteur.

Entre autres en trouvant des solutions idoines et durables à ce fléau au vu des conséquences dangereuses de l’insalubrité environnementale qui se manifeste dans les marchés de Matadi après chaque tombée d’une pluie. Et, le plus tôt serait le mieux.

Dieudonné MUAKA DIMBI 

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