Mardi, 27 août 2024-Boma, l’une des grandes villes portuaires et touristiques que compte la République Démocratique du Congo et laquelle est située à 125 kms à l’Ouest de Matadi, chef-lieu du Kongo Central, est la toute première de cette province, à avoir enregistré, depuis le dimanche 25 août 2024, un cas de monkeypox supposé.
La nouvelle de cette maladie appelée aussi variole de singe qui s’était répandue comme une traînée de poudre à travers tous les coins et recoins du Kongo Central, a cependant paniquée toute la population de cette ville, en particulier, et de cette province, en générale.
Pour le Docteur Cyrille Tamba de Boma, qui a en effet reçu cette patiente présentant les symptômes de cette maladie qui se manifeste notamment par de la fièvre supérieure à 38⁰ C, l’apparition de nombreux ganglions douloureux augmentant de plus en plus de volume ainsi que par des douleurs musculaires très fortes doublées de la fatigue, c’est n’est qu’une simple alerte devant être soumise au préalable à des investigations avant de le confirmer, a-t-il dit.
À noter que le constat fait par ce même médecin sur la patiente, atteste que cette dernière présente bel et bien des éruptions cutanées. Heureusement, a-t-il encore expliqué, celles-ci ne se trouvent pas au niveau des paumes des mains et des plantes des pieds ; bien qu’elle en est un peu partout dans le corps.
Son cas, selon le Dr. Cyrille Tamba, se pencherait beaucoup plus, a-t-il indiqué, sur la maladie liée plutôt à la varicelle.
Toutefois, a-t-il conclu, seuls les résultats des échantillons prélevés par lui et envoyés à Kinshasa, fixeront davantage l’opinion publique.
Mais en attendant, il invite la population de Boma et de ses environs au calme et surtout à ne pas paniquer. Etant donné que la ville de Boma, a-t-il martelé, dispose depuis de toute une cellule de surveillance susceptible de veiller sur cette maladie déclarée contagieuse qui se transmet entre autres par contact direct avec une personne infectée ; mais aussi avec des lésions cutanées ou muqueuses internes comme la bouche ou la région génitale ou nasale.
Loin d’anticiper les choses, les habitants de Boma sont donc appelés à signaler auprès des autorités sanitaires locales tous les cas similaires se présentant au niveau de la communauté et à éviter, en cette période, la consommation de la viande boucanée. A l’occurrence celle des singes appelés macaques.
Dieudonné MUAKA DIMBI