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Répression policière de la marche de l’opposition : Franck Diongo exige une enquête sérieuse pour établir les responsabilités !

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Dimanche, 21 mai 2023-24 heures après la marche de l’opposition, l’heure est au bilan. Franck Diongo qui était devant la presse ce dimanche 21 mai 2023 parle de la régression de la démocratie en République Démocratique du Congo alors que c’est un ancien opposant qui est au pouvoir. Il dénonce l’usage disproportionné de la force par la police nationale congolaise. Le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste accuse les agent de l’ordre d’avoir utilisé même des machettes pour causer du tort à la population qui marchait pourtant pacifiquement.

Liste à l’appui, Diongo parle de plusieurs blessés graves et légers dont plusieurs combattants de son parti, le MLP.

Il dénonce l’officialisation d’une milice dénommée Force du Progrès de l’UDPS par le régime de Félix Antoine Tshisekedi.

« Nous avons invité nos combattants, les mouvements citoyens et plusieurs autres organisations à participer activement à cette marche au regard des raisons évoquées bien que nous n’étions pas organisateurs. Premièrement je remercie tous les congolais qui ont pris part à cette marche bien que le régime au pouvoir à tout fait pour empêcher l’opposition de faire sa marche », a-t-il dit.

À en croire ses propos, il est totalement inadmissible qu’un régime qui se dit démocratique puisse autoriser trois activités de tendance différente le même jour.

« Il n’y a pas eu la volonté politique de permettre que l’opposition fasse sa marche. Il y a eu usage dispropotioné de la force par la police. Vous avez même vu que des policiers ont utilisé des machettes. Nous avons compter des blessés graves, des blessés légers et des morts non évoqués. Il y a eu la présence remarquée d’une milice de l’UDPS, la force du progrès, légalisée par le pouvoir d’état », a-t-il déploré.

Face à toutes ces observations, le Président National du Mouvement Lumumbiste Progressiste exige une enquête sérieuse pour établir les responsabilités et sanctionner sévèrement les coupables.

« La milice de l’UDPS a utilisé des machettes, barres de fer, des scie… pour couper en morceaux les manifestants. Nous exigeons une enquête », a-t-il exigé.

Et de poursuivre pour conclure « le combat doit continuer jusqu’à la libération du pays. Le président Tshisekedi s’est écarté de la ligne de son père. Un enfant mineur a été sauvagement massacré par la police. Ce sont là les symboles de la dictature. Nous continuerons à défendre l’oeuvre et l’héritage d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ».

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