Samedi, 20 avril 2024-Le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik refuse d’occuper ses bureaux huppés de la commune de la Gombe à Kinshasa. Homme de terrain, celui qui a décidé de travailler conformément à la vision de Félix Tshisekedi était encore en activité ce samedi 20 avril 2024.
C’était à l’occasion du départ ce samedi 20 Avril 2024 d’une deuxième vague de 300 kulunas pour Kaniama Kasese.
Ces délinquants vont y rejoindre la première vague de 350 parti de Kinshasa le mardi dernier et qui a déjà pris ses quartiers à Kasese pour une formation paramilitaire et l’apprentissage des métiers qui feront d’eux des bâtisseurs de la nation.
Commandant du service national, Jean-Pierre Kasongo Kabwik a rappelé à l’intention de l’opinion que les délinquants qui vont à Kaniama Kasese ne peuvent pas échapper à la justice.
« Tant que ce phénomène va exister, l’État mettra tous les moyens nécessaires pour qu’on arrive à stopper cette situation. Nous avons déjà sollicité de l’auditorat général qu’une antenne soit ouverte à Kaniama Kasese afin de s’occuper de ceux-là qui, au sein du centre, vont commettre des crimes qui vont nécessiter qu’ils soient déférés devant la justice. La justice va continuer. Il n’est pas dit que ceux de Kulunas qui sont envoyés à Kaniama Kasese sont à l’abri de la justice. Il faudrait que les gens les comprennent clairement », a-t-il déclaré devant la presse.
Ces 300 délinquants, faut-il le rappeler, viennent s’ajouter aux 350 autres qui avaient quitté Kinshasa le mardi dernier et qui ont déjà pris possession de leur nouveau quartier à Mambwa.
Ils vont subir une transformation avant d’être au service de la nation.
ITK