3 janvier 2021-Après toutes les observations faites par rapport à la situation politique de l’heure, notamment l’offensive de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) après la destitution du premier vice-président de l’Assemblée nationale l’an dernier, « l’arrestation arbitraire » du vice-Premier ministre de la Justice et autres, les présidents des regroupements politiques du Front Commun pour le Congo (FCC) ont brisé le silence.
Dans une déclaration rendue publique, ce dimanche 3 janvier 2020, cette plateforme politique du sénateur à vie, Joseph Kabila, dénonce, selon elle, le comportement affiché par le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui s’inscrit en faux contre la tendance consistant à se former comme la source de légitimation des autres institutions de la République que sont le Parlement, le gouvernement et les Cours et Tribunaux.
Quant à la question relative à la désignation de l’informateur qui a eu lieu récemment, le FCC « condamne la désignation unilatérale par le président de la République, d’un informateur chargé d’identifier une majorité parlementaire qui existe déjà en l’absence de la destitution ou de la
démission du Premier ministre ».
Pour ce faire, cette organisation chère à Joseph Kabila affiche son opposition face à « toute forme de dérive totalitaire » qu’elle constate sur terrain et se dit, en outre, contre toute forme de haine sur base d’appartenance ethnique ou même politique.
Voyant le mal s’empirer, le FCC invite l’ensemble des Congolais à ne tolérer, à aucun prix, ce qu’il qualifie d’un « recul démocratique » après une avancée significative dont a fait preuve la République démocratique du Congo depuis quelques années.
Guillaume MAVUDILA