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De Genval à Lubumbashi… l’histoire risque-t-elle de se répéter ?

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Vendredi, 14 avril 2023-En 2016, l’opposition politique s’était coalisée à Genval, en Belgique, pour regarder dans la même direction afin de mettre un terme à l’ère Kabila dont le deuxième mandat était arrivé à la fin.

Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu, Moïse Katumbi et Martin Fayulu s’étaient mis ensemble pour capitaliser les énergies et choisir un candidat commun pour faire face à celui du pouvoir.

Le choix avait été porté sur Martin Fayulu. Mais 48h seulement après, Félix Tshisekedi a « retiré » sa signature, appuyé par Vital Kamerhe avec lequel il a créé le Cap vers le Changement (Cach).

Il y avait désormais deux candidats de l’opposition face à Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président sortant Joseph Kabila. Et la Commission électorale nationale indépendante a proclamé Félix Tshisekedi vainqueur, résultats confirmés par la Cour constitutionnelle.

Aujourd’hui, Genval s’est transposé à Lubumbashi où la même opposition se réunit depuis jeudi 13 avril. Ce, à 8 mois des élections générales. Delly Sessanga, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Moïse Katumbi peaufinent des stratégies contre la « fraude électorale qui se prépare à la Ceni », et empêcher à Félix Tshisekedi d’avoir un deuxième mandat.

D’aucuns parlent déjà d’un faux départ car Denis Mukwege, pourtant annoncé à ces assises, n’a plus effectué le déplacement de Lubumbashi. Pour cause, il devra recevoir le président suisse qui séjourne à Kinshasa depuis mercredi 12 avril.

Des analystes pensent que ce Prix Nobel de la paix a poliment dit non à cette initiative. Surtout que le Front commun pour le Congo, apprend-t-on, aurait accepté de faire partie du groupe. Or, cette plateforme (FCC) a toujours été hostile à ce médecin qui fait la fierté de la République démocratique du Congo à l’étranger.

Le point culminant sera, au moment venu, le choix du candidat commun de l’opposition, même si Prince Epenge de Lamuka dit que « nous ne sommes pas encore à ce niveau ».

Fayulu et Katumbi devront donc tirer les leçons du passé pour ne pas fragiliser leur nouvelle structure qu’ils sont entrain de bâtir pour battre Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre 2023. L’un sera-t-il prêt à accepter l’autre comme candidat commun de l’opposition ? Le coffre-fort de Lubumbashi livrera son secret au moment voulu.

Dans un autre registre, on se demande pourquoi Franck Diongo ne fait pas partie du groupe, encore moins le parti Alliance pour le changement (Ach) de Jean-Marc Kabund.

Article tiré de MEDIACONGO.NET

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