Dimanche, 10 mars 2024-Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’ Etat à l’Intégration nationale, poursuit son périple régional. Après Malabo où il a participé à la 24 ème session ordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), le minEtat est arrivé à luanda le samedi 9 mars 2024 à 23h 30 pour participer au Conseil des ministres de la SADC qui débute du 10 au 11 mars 2024.
Ces assises qui ont pour thème général « le capital humain et financier vecteur principal de l’ industrialisation durable de la région SADC » est subdivisé en 7 points.
Ce matin après la photo de famille, le ministre des Affaires extérieures de l’ Angola, l’Ambassadeur Tete Antonio, a ouvert les assises par la situation sécuritaire préoccupante en RD-Congo dont l’attaque d’une base militaire de la SADC a coûté la vie à deux militaires de la paix.
Une minute de silence a été observée dans la salle pour cette attaque ainsi que pour le décès du président namibien. Juste après, s’en est suivi l’analyse minutieuse des 7 points de 47 propositions inscrites à l’ordre du jour.
Est-ce, après un travail intense d’analyse du comité des Hauts fonctionnaires de la SADC.
Concernant les finances, le secrétariat exécutif reconnaît avoir reçu un total de 126.819.496 USD, au titre des contributions annuelles des pays membres sauf l’Union des Comores et la République de Madagascar qui font objet des sanctions pour des arriérés.
La RDC par contre a entamé le paiement de ses contributions supplémentaires notamment celles approuvées pour SAMIDRC.
Pour ce qui est de la gestion des catastrophes dans la région SADC, des risques des cyclones ont été annoncés depuis fin 2023 et se poursuivent en 2024.
Le conseil des ministres va adopter la convocation d’une réunion des États membres afin de s’exprimer pour obtenir le fonds pour pertes et dommages.
Un autre point est celui de la sécurité alimentaire suite à la sécheresse ou une pluviométrie très élevée. Le cas du Lesotho, Botswana, Zambie, Mozambique, RDC, Angola, etc.
Le Conseil a exhorté les Etats membres à réaliser d’urgence des évaluations au niveau national, l’impact de la sécheresse et inondation afin de déterminer les mesures à prendre, d’ apporter un soutien aux communautés des agriculteurs touchés.
La RDC avait profité pendant les travaux des hauts fonctionnaires pour évoquer l’insécurité causé par les groupes armés qui favorise la mal nutrition dans la région.
Les travaux se poursuivent jusqu’au lundi 11 mars à 16 h 09 où le Conseil procédera à l’adoption des décisions prises.
Notons que dans ce format 1+6, le ministre d’ État à l’Integration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, est accompagné des experts du ministère de l’Intégration régionale, de la Défense nationale, du Plan et des Affaires étrangères.
Laurette MANDALA