Mardi, 5 octobre 2021-Après l’échec des dernières plénières sur la décision des membres de la commission électorale nationale indépendante, les deux ailes des confessions religieuses s’accusent mutuellement.
Sur les antennes de télé 50, l’abbé Donatien Nshole fait des graves révélations sur les tentatives de corruption et les intimidations qui ont, selon lui, émaillées la désignation de Denis KADIMA.
Le secrétaire général de la CENCO dit être étonné de ce qu’il qualifie d’acharnement et déterminisme des six confessions religieuses au sujet de Kadima.
« Cet acharnement, ce déterminisme qui ne peut s’expliquer qu’en politique alors qu’on est religieux nous pousse à croire qu’il y a un agenda caché. La candidature de Denis Kadima a été accompagnée des menaces et intimidations, là c’est une preuve palpable. Il vous souviendra que nous avons tous signé le 23 juillet, un communiqué conjoint dénonçant des intimidations et des menaces autour du travail qu’on faisait et c’était pour la personne de Kadima. Alors bizarrement, les mêmes personnes qui ont été menacées et qui ne pouvaient même pas passer la nuit chez eux ont changé d’idées du jour au lendemain, ça signifie qu’ils ont cédé aux pressions », s’est-il étonné.
Deuxièmement, poursuit-il, c’est une candidature qui a été accompagnée des tentatives des corruptions.
« Imaginez qu’un religieux viennent trouver un autre pour lui dire écoutez, c’est le candidat du chef, la jeep est là, vous comprenez ça? Un autre sans gêne dit que quelqu’un l’a approché lui faisant une proposition de 100.000 dollars a l’hôtel Béatrice s’il soutenait ce candidat là. Nous sommes des religieux, il y a quand même un minimum d’éthique dont nous devons tenir compte et nous même en élaborant les critères de sélection, on avez catégorisé, il y a des critères techniques et sur ce plan personne ne reproche à Kadima sa technicité. Mais il y a le volet éthique, donc vous comprenez », a-t-il poursuivi.
Et de poursuivre « Il y a des preuves si vous voulez, quand ça s’est bloqué là, curieusement ce sont les acteurs politiques qui soutiennent le candidat dont il est question ici qui sont venus vers l’ECC pour leur faire pression pour qu’elle accepte de soutenir Kadima ».
Rappelons que du côté des six confessions religieuses, c’est Kadima ou rien. Dodo Kamba a été très clair devant la presse à ce sujet.
Kevin INANA