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Maï-Ndombe : la société civile exige des activités d’avenant au PIREDD avant d’entamer la deuxième phase de son projet !

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Lundi, 14 novembre 2022-Aucune autre activité du projet Piredd ne pouvait être entamée sans penser aux activités d’avenant pour compléter celles dont l’argent a été déjà décaissé, tel est la grande recommandation formulée par les membres des organisations de la société civile du Maï-Ndombe à l’endroit des responsables du projet PIREDD.

C’était au cours d’une réunion de suivi indépendant des activités réalisées par le projet PIREDD dans le Maï-Ndombe par l’ONG APEM tenue samedi, 12 novembre 2022 à Inongo chef lieu des institutions provinciales.

Pour le coordonnateur adjoint du GTCRR Maï-Ndombe, tout ce que APEM a réalisé comme constat, sont des informations issues des communautés locales consultées.

Malgré que ce projet PIREDD a réalisé certaines actions à impacts visibles notamment le renforcement des capacités des acteurs de la société civile de cette entité mais bien avant toute autre réalisation, le PIREDD devra mener des activités d’avenant pour compléter les activités non réalisées.

« Il a été prévu la réhabilitation de 700 Km de routes de desserte agricole dans la province du Maï-Ndombe, la mise en place d’un bac à la rivière Ndiba pour les échanges commerciaux des produits agricoles des communautés locales où les fonds ont été décaissées mais non réalisées. Ces activités ont été financées et nous ne connaissons pas où se trouve cet argent qui n’a pas été décaissé pour réaliser les activités qui ont été prévues et chronométrées dans cet espace de temps « , a dit Guystave Bolawemba Bolowe.

À en croire ses propos, l’absence de ce bac a causé plusieurs préjudices au sein de la communauté car dit-il, le transport des produits agricoles dans des centres de consommation pose problème d’autant plus que les routes de dessertes agricoles du Maï-Ndombe sont en mauvais état. Et cela risquerait de causer plusieurs dégâts d’ordre alimentaire et sanitaire.

« Et nous nous posons des questions pour savoir où sont gardés ces fonds ? Auprès de qui ? Et ça va servir à quoi ?» s’est-il interrogé.

Il sied de préciser que le vice coordonnateur du GTCRR Maï-Ndombe a émis les voeux de voir APEM intensifier le plaidoyer jusque dans les territoires afin de booster le changement sur le comportement des exécutants du projet REDD Maï-Ndombe pour qu’ils sachent qu’ils sont en face d’une population avertie et qui connait bon nombre de choses notamment le développement communautaire.

Blaise MABALA

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