
Vendredi, 11 août 2023-La lutte intellectuelle qui oppose actuellement, les partisans du nouvel audit du fichier électoral à ceux qui s’y opposent incarne la contradiction entre la légalité et la légitimité.
Or en démocratie, la légitimité est plus forte que la légalité. Certes au nom de la légalité, rien n’oblige la Ceni de procéder à un nouvel audit, mais refuser de le faire c’est aller à l’encontre de la légitimité, laquelle incarne la volonté populaire.
Personne même la constitution ne peut limiter le peuple. Il suffit que le CLC appelle à la marche pour le vivre concrètement.
Nous en présumons que le peuple soit d’accord avec le nouvel audit, car il ne peut pas s’opposer à la transparence, socle de la légitimité et de la stabilité.
Refuser d’ auditer de manière consensuelle c’est donner l’impression de cacher quelque chose et ouvrir la voie à la contestation des élections, laquelle nourrit à son tour l’instabilité.
Sauf si la Ceni a un agenda caché, il suffit de confier l’audit à un organisme consensuel avec comme témoins , d’un côté les catholiques et les protestants, et de l’autre , les églises de réveil.
Le Congo appartenant à tous les citoyens, toute approche exclusive est inacceptable. De grâce , que la Ceni nous épargne de vivre encore la contestation et la risée du monde.
L’organisation de bonnes élections commence par le fichier pour déboucher sur l’urne, affichage et proclamation des résultats.
Toute étape linéaire est importante et doit être préparée soigneusement, démocratiquement et consensuellement de manière transparente.
Professeur Lohata Tambwe okitokosa Paul- René
