Jeudi, 25 mai 2022-Ouvert mercredi 24 mai, le programme « journées de grands témoins » a tiré ses rideaux ce jeudi 25 mai dans la grande salle des conférences de l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) à Kinshasa.
Organisé par le Master d’Écologie des Maladies Infectieuses de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa, ces assises avaient pour but de permettre aux apprenants d’exposer leurs projets d’étude dans le souci d’améliorer leurs recherches conformément aux remarques faites par les membres du jury.
Le jour du lancement de ces travaux, plusieurs intervenants avaient pris la parole pour expliquer le bien-fondé de l’organisation de ces assises.
Il y avait notamment le Professeur Docteur Jean-Jacques Muyembe, responsable de l’INRB et directeur du Service d’Écologie et de Contrôle des Maladies Infectieuses (SECMI) ; le Professeur Didier Bompague, responsable pédagogique du Master ECOM-ALGER et ECOGEM ; Professeur Patrick Giraudoux, Professeur émérite d’Écologie Chrono-environnement à l’Université Bourgogne Franche-Comte, Besançon ; Professeur Patrick ZYLBERMAN, professeur émérite d’histoire de la Santé, école de hautes études en santé publique; historien de la santé et spécialiste des épidémies.
Devant les éminents professeurs des universités, les docteurs en médecine, les organismes nationaux et internationaux, ainsi que d’autres hauts cadres, les apprenants du Master 1 ont présenté leurs thématiques de recherche ce jour.
Prenant en premier la parole, le Professeur Docteur Jean Jacques MUYEMBE avait axé son mot sur le comment vivre en bonne santé et éviter les maladies infectieuses tout en rappelant les valeurs des recherches scientifiques dans un pays.
Pour clôturer la première journée, le professeur Didier BOMPANGUE avait dit toute sa satisfaction par rapport aux projets présentés par les apprenants.
« Nous sommes à mi-parcours de l’année et ce que les étudiants ont présenté, c’est vraiment satisfaisant, car ça nous permet d’identifier les faiblesses qu’il va falloir corriger à travers les travaux pratiques d’ajustement méthodologique pour leur permettre d’aller en stage avec tous les outils et concepts bien maîtrisés afin d’aborder les questions qui se sont bien posées », a-t-il conclu.
Clôture des assises sous une note de satisfaction
A la deuxième et dernière journée de ces assises, le professeur Jacques EMINA de la faculté des Sciences économiques et Gestion, de l’Université de Kinshasa s’est attelé sur « l’importance des données pour des politiques basées sur évidence ».
Selon lui, il est important de savoir produire des données, les rendre publiques et les utiliser.
Il faut donc approfondir les analyses des données afin de les rendre fiables.
D’où, « il n’y a pas de décision sans de bonnes données à la base », a-t-il renchéri.
Après l’intervention du professeur Jacques EMINA, chaque étudiant a présenté son projet de recherche.
À chaque passage de l’apprenant, quelques remarques, conseils, orientations et suggestions étaient au rendez-vous.
Au total, seize (16) apprenants ont exposé leurs thématiques ce jour.
C’est sous un climat chaleureux que le professeur Didier BOMPANGUE, responsable pédagogique du SECMI a reconnu les efforts que fournissent ces apprenants en Master. Il les a encouragés à exceller davantage.
La rédaction