Vendredi, 18 novembre 2022-Depuis l’écroulement, il y a plus d’une année, du mur de l’hangar servant d’abris aux aides-malades de l’Hôpital Provincial de Référence de Kinkanda basé à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, en dépit d’incessants cris d’alarme lancés en direction des autorités sanitaires de cette grande formation médicale d’Etat par toutes les personnes venues rester au chevet de leurs patients, à l’occurrence ceux internés aussi bien dans la salle des soins intensifs qu’à celle d’urgence, aucune solution n’a jusqu’à ce jour été trouvée à cette situation à la fois inquiétantes et déplorables.
Et l’opinion publique à se poser la question de savoir si à quoi serviraient les recettes journalières que génère cet hôpital.
Face à cette indifférence on ne peut plus chronique qu’affichent tous ceux qui ont une parcelle d’autorités dans cet établissement sanitaire public et qui sont censés assurer notamment la protection et la bonne prise en charge des aides-malades dont certains n’ont pas des familles à Matadi, ces derniers qui se sentent aujourd’hui abandonnés à leur triste sort, non seulement ils passent les nuits entières à la belle étoile ; mais aussi et surtout se trouvent exposés à des intempéries de toutes sortes qui les font contracter les maladies diverses.
Suite à ce qui précède, ils ont difficile de veiller comme il se doit à leurs malades.
Leur patience ayant dépassé les limites du tolérable, ils sollicitent à cet effet l’intervention au plus vite de l’autorité urbaine ; cette dernière qui est toujours animée de la bonne foi, afin qu’elle puisse les aider à reconstruire ce mur longtemps écroulé.
En sus de problème ci-dessus évoqué, il y a aussi celui de manque des lits qui se pose avec acuité dans la salle néo-natale où, contre toute attente, les nouveaux-nés sont présentement condamnés de dormir à même le sol devant le pavillon privé proche de ladite salle et ce, avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourrait entraîner vis-à-vis de leur santé.
Pour beaucoup d’observateurs avertis, il est vraiment inconcevable en ce 21ème siècle de voir une grande formation médicale d’Etat, comme celle de Kinkanda, être encore buté à de sérieux problèmes liés entre autres à l’organisation et au fonctionnement.
Cela étant, tous les yeux des aides-malades sont rivés vers les décideurs qui devraient dès lors prendre toutes les dispositions qui s’imposent en vue de décanter cette situation qui continue de mettre en mal tout le monde.
C’est-à-dire, outre les concernés, le personnel soignant ainsi que les malades eux-mêmes.
Dieudonné MUAKA DIMBI