Vendredi, 11 mars 2022-Le projet d’amélioration de la résilience du système de santé pour assurer les droit en matière de santé sexuelle et reproductive ( SSDR) de la femme et fille ; au menu d’une réunion d’évaluation avec le comité de pilotage ce jeudi 10 mars 2022 dans la salle douze maisons de Kananga.
Ce projet initié par deux agences du système de nations unies à savoir l’ONU-Femme et le fonds des nations unies pour la population UNFPA en 2021 devrait se matérialiser dans trois provinces notamment au Kasaï central , Sankuru* et Kasaï pour une durée de trois ans.
Cette réunion du comité de pilotage a été convoquée pour faire une évaluation de l’avancement des travaux de ce projet, le défi à relever et ce qu’il faut améliorer pour l’année 2022. L’objectif était aussi de réunir les différentes parties prenantes notamment le ministère du genre, les cadres de la société civile, les organisations du système de nations unies et les ministères du genre de deux provinces Sankuru et Kasaï.
Selon Amadou Kane, secrétaire de l’Ambassade de Canada qui préside cette rencontre, ce projet vise à promouvoir l’égalité du genre, les clarifications sur les services de santé sexuelle et reproductive des femmes et jeunes filles, des adolescents et adultes.
“Les résolutions de conflits, l’accès à la justice … sont des grands défis à relever pour des personnes vulnérables que nous essayons d’aider. Ce projet s’inscrit dans le souci de promouvoir le droit des femmes, filles, adolescents et aussi dans la lutte contre les VBG…” a-t-il expliqué.
En terme de réalisation, plusieurs écoles et structures sanitaires ont été réhabilitées, des formations des prestataires de santé et celles des relais communautaires amorcées dans le cadre de ce projet.
Patronant cette réunion, Sylvie Kafunda Nkongongolo, ministre provinciale du genre a soulevé des questions de communication et de travail en équipe et appelé tous les participants à s’y conformer pour la réussite de ce projet.
“Au cours de ces échanges, j’ai insisté sur le travail en synergie; donc lors qu’un partenaire amène son projet, il faut l’implication de l’État et de la société civile, parce que c’est la société civile qui bénéficie de ce projet là, donc toutes les parties prenantes doivent travailler en collaboration et dans la transparence. J’ai aussi parlé de l’aspect communication, on doit communiqué pour savoir ce qui va et ce qui ne va pas pour l’améliorer” a-t-elle martelé.
Don de Dieu NTUMBA depuis Kananga