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Kongo Central : des éléphants en divagation dans le Mayumbe !

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Dimanche, 1er mai 2022-Depuis le début de la deuxième quinzaine du mois d’avril 2022, il se passe des choses inhabituelles dans le Mayumbe, ex. District du Bas-fleuve, qui étonnent plus d’une personne habitant cette contrée située au Sud-ouest de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

En effet, des éléphants provenant on ne sait d’où, y sont en divagation et font paniquer tout le monde.

Après un premier éléphant de sexe féminin apparu subitement le 17 avril dernier à Lukula, capitale du territoire portant le même nom et qui a pris la direction du secteur de Patu dans le même territoire après s’être attaqué à un enfant de 17 ans l’ayant provoqué et qui a été transféré à Kinshasa pour les soins appropriés, un autre de sexe masculin, plus robuste que celui de Lukula, a fait irruption le lundi 25 du même mois dans une savane proche de Sioni dans le même territoire, sans pour autant causer des dégâts et moins encore dévaster les champs d’autrui.

Et comme si cela ne suffisait pas, un autre encore très différent de deux premiers, a été aperçu le mardi 26 avril en pleine journée à Sanda, chef-lieu du secteur de Lufu dans le territoire de Seke-Banza, à une soixantaine de kilomètres de Matadi.

Et cela, avant qu’il ne soit ensuite découvert dans la soirée du même jour à Lukimba, un village établi à 20 Kms seulement de Matadi.

Pendant ce temps, un autre a été également aperçu vers le territoire de Muanda sortant de la forêt du Mayumbe en pleine randonnée.

Devant les apparitions à répétition de ces genres de mammifères proboscidiens les plus gros des quadrupèdes, à trompe et à peau rugueuses pourvus d’incisives et dont la provenance demeure à ce jour un mystère, des spéculations de toutes les sortes fussent cependant de partout à travers le Kongo Central.

Les unes fondées et les autres non fondées.

Certains affirment que les éléphants sont des herbivores qui ne vivent qu’en grandes troupes. Mais du moment où ils sont présentement éparpillés ici et là dans la forêt du Mayumbe, disent-ils, ce qu’il doit y avoir un endroit dans cette même forêt où ils vivent et se multiplient.

De cela, il faut que le Gouvernement congolais mette les moyens à la disposition de l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) ayant une expertise avérée en la matière pour qu’il arrive à les dénicher et, éventuellement, les encercler moyennant les fils barbelés afin de les empêcher de divaguer.

Les autres, par contre, ne les entendent pas de cet oreille. Au contraire, pour eux, ces pachydermes proviendraient plutôt des Parcs des pays voisins avec lesquels la province du Kongo Central partage les frontières communes, à l’occurrence l’Angola et la République sœur du Congo Brazzaville, et qui seraient l’objet des attaques à outrance de la part des braconniers à la recherche des pointes d’ivoires pour se faire de l’argent.

Raison pour laquelle dans leur fuite, ces pachydermes, complètement perdus dans la nature, se dirigent dans la forêt du Mayumbe où ils sont trouvé refuge.

Cependant, l’histoire nous renseigne qu’un seul pas d’un éléphant peut causer d’énormes dégâts environnementaux. Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas avec ces pachydermes.

Pour de nombreux chefs traditionnels de la province, ils croient dur comme fer à un mystère divin visant à booster sous peu l’économie longtemps agonisante de l’ex District du Bas-fleuve.

Par conséquent, ils lancent un pressant appel en direction des décideurs qui ne doivent pas ordonner leur abattage étant donné qu’ils constituent une richesse.

Ils invitent plutôt les uns et les autres à leur faire la chasse au moyen des pièges pour la simple raison qu’ils n’ont jamais affiché une attitude agressive. Ils sont plutôt domesticables grâce à leur intelligence et leur force prodigieuse susceptibles de rendre des loyaux services aux populations.

Notamment pour charrier les matériaux et autres diverses marchandises voire pour certains travaux publics.

De l’avis de certains acteurs politiques du Kongo Central, il ressort que la présence répétée de ces éléphants est un signe pour demander aux députés provinciaux de voter utile le 6 mai prochain.

Contrairement, ils seront tous maudits.

Ils invitent enfin les autorités du Secrétariat Exécutif de la CENI d’organiser des élections crédibles de nouveaux Gouverneur et Vice-gouverneur du Kongo Central car, sauf imprévu, l’un de ces éléphants sera présent ce jour à l’hémicycle pour suivre personnellement le déroulement de ladite élection.

Gare donc aux députés provinciaux corrompus qui afficheraient la légéreté.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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