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Kongo Central : le Conseil National des Réligions pour la Paix et l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours en campagne de sensibilisation sur les allègements d’accès au mariage !

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Dimanche, 22 octobre 2023-La problématique du coût exagéré de la dot et des conditions inacceptables exigées par certaines autorités des mairies et des communes de la RD. Congo pour procéder à l’enregistrement d’un couple à l’état-civil, est devenue, depuis quelques années, une préoccupation pour de nombreuses organisations socio-professionnelles et, éventuellement, un défi majeur à relever car elle est une des causes qui bloquent la jeunesse d’accéder au mariage et de demeurer dans le célibat.

Ainsi, dans le cadre de plaidoyer pour la promotion de l’unité et de la stabilité de la famille initiée, depuis le mois de mai dernier, par le Conseil National des Réligions pour la Paix (CNRP) et l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours en RDC, une campagne de sensibilisation et d’accompagnement des couples afin d’obtenir les allègements d’accès au mariage et à leur enregistrement à l’état-civil, a été lancée à Kinshasa par les deux organisations ci-haut citées et a connu un franc succès.

Cependant, la ville province de Kinshasa n’étant pas la République Démocratique du Congo, l’idéal a été de l’étendre dans toutes ses 26 provinces.

C’est ce qui justifie l’activité organisée le samedi 21 octobre 2023 à Matadi, troisième étape après Kinshasa et Mbuji-Mayi, dans le cadre de ce plaidoyer.

Présidée par Dominique Nkodia Mbete, maire de Matadi, qui, pour la circonstance, avait personnellement représenté l’autorité provinciale empêchée, cette activité qui s’était déroulée sans anicroche à la grande salle de l’hôtel Ledya, a connu trois temps forts marqués notamment par les discours de circonstance, la célébration collective et symbolique de six mariages et enfin la remise des codes de la famille modifié et complété respectivement aux autorités politico-administratives, aux couples honorés et à l’assistance.

Après le mot de bienvenue prononcé par Didienne Bunga, chef de division provinciale de Genre, famille et enfant, le Révérend Kinyamba, Secrétaire Général du CNRP qui l’a succédé, avait, quant à lui, souligné de prime abord la motivation profonde de l’activité du jour et ce, avant de brosser succinctement l’historique de cette organisation qui mobilise en son sein les religions les plus représentatives à travers le monde et ayant son siège à New-York et son bureau régional à Nairobi au Kenya.

Pour ce serviteur de Dieu, le mariage, a-t-il indiqué, est un don de Dieu qui s’accomplit dans l’amour ; une union pour la vie de deux êtres. Mais il se fait malheureusement, a-t-il fait remarquer, qu’au lieu de permettre aux couples à s’épanouir, le mariage est plutôt devenu une source des conflits dans certains foyers pour la simple raison que la dot qui se faisait jadis par la simple présentation des dons symboliques en vue de mieux sceller l’union entre les couples, s’est aujourd’hui transformée au marchandage de la fille caractérisé par la remise des biens en nature et en espèce très exhorbitants.

Tout en espérant que leur action aura la forte chance d’être appuyée par les décideurs tant au niveau national que provincial, le Révérend Kinyamba a sollicité l’implication de tout le monde, sans exception aucune, et envisage, avec leurs partenaires immédiats et potentiels, le renforcement des capacités des couples en vue de la maîtrise des textes légaux.

À l’exemple de celui du code de la famille modifié et complété.
Quant à Patrick Mawongo, le Représentant de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, il a défini les quelques responsabilités d’un couple qui, a-t-il expliqué, est appelé à se soutenir, se chérir ; mais aussi et surtout à chérir ses progénitures.

C’est à ce titre, a-t-il enfin conclu, qu’il serait responsable devant Dieu.
Il sied de noter que Le Roger Sesani Makutima, en sa qualité d’expert, s’est apesanti, en ce qui le concerne, à présenter à l’assistance ledit projet qui revêt une importance capitale avant d’inviter les officiers de l’état-civil, au niveau des communes, à s’approprier du code de la famille. C’est-à-dire désormais, ils ne doivent plus refuser de procéder à l’enregistrement d’un couple lorsque le conjoint n’a pas versé la totalité de la dot. Tout celui qui sera attrapé en flagrance subira la rigueur de la loi.

La clé de voûte de cette activité a été la célébration collective et symbolique, par le maire Dominique Nkodia Mbete, de six mariages.
La plupart des couples honorés s’est dit très satisfait de cette organisation qui, d’une manière ou d’une autre, venait d’officialiser leur union.

Le tout s’est passé sous une ambiance bon enfant et en toute quiétude au rythme de la fanfare de l’armée du salut.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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