Jeudi, 22 décembre 2022-Tenir une réunion provinciale d’information sur les concessions forestières des communautés locales, présenter les plans simples de gestion des concessions forestières des communautés locales accompagnées, valider les plans simples de gestion des concessions forestières des communautés locales accompagnées et remettre des arrêtés signés des concessions forestières des communautés locales accompagnées aux communautés locales et autochtones bénéficiaires, tels sont les objectifs globaux de l’atelier provincial de validation des plans simples de gestion des concessions forestières des communautés locales et autochtones de Djoko, Losomba Boototango et Nkalontuku se trouvant respectivement dans les territoires de Kiri, d’Inongo et d’Oshwe.
Pour le chef projet adjoint du projet de gestion améliorée des paysages forestiers finalement additionnel FEM, les deux jours de ces travaux sont les fruits d’un travail abattu pendant dix mois.
Pendant cette période, dit-il, nous avons accompagné ces quatre communautés locales afin qu’elles obtiennent leurs titres forestiers communément appelé » concessions forestières des communautés locales « .
Les dossiers ont été déposés dans toutes les instances dont à l’exécutif provincial pour signature.
« Aujourd’hui, il était question de valider les quatre plans simples de gestion qui semblent être le plan d’aménagement en miniature que ces communautés utiliseront dans les prochains jours sur les différentes affectations qu’elles auront choisi. Soit elles feront une conservation où la production du bois où encore elles mettront certains nombres d’activités dans les zones de développement rurales dans les quatre concessions « , a expliqué Jean Marie Bolika.
À en croire ses propos, le processus de foresterie communautaire est régi et prévu dans le cadre du code forestier. Ce processus est un instrument qui lutte contre la pauvreté « parce qu’aujourd’hui si nous avons une concession forestière qui est opérationnelle, cela permettra aux communautés locales de prélever le bois d’œuvre se trouvant dedans pour vendre et cela améliorera leur conditions d’existence. Lorsque ces communautés ont des espaces sécurisés, cela apportera une paix sociale et une cohésion par le faite que lesdites populations seront à l’abri des acquéreurs véreux qui peuvent les expropriés cesdits espaces. Raison pour laquelle, nous n’allons cessé de les accompagner de façon collective et que celles-ci s’approprient ce processus car le développement commence par la base, a-t-il dit.
De son côté, Albert Mputu Engombe alors coordonnateur provincial de l’environnement et développement durable du Maï-Ndombe a indiqué que ce processus a très bien suivi ces différentes étapes.
Tous les gardes foux ont été mises en place afin d’éviter des contestations dans les jours avenirs car en matière de foresterie communautaire, les organisations non gouvernementales ne peuvent pas accompagné où mieux accédé dans deux communautés en conflit.
Et le chef du gouvernement provincial ne peut pas signer où prendre des arrêtés dans une concession en conflit.
Les bénéficiaires ont salué cet accompagnement du projet PIREDD et le financement additionnel FEM jusqu’à l’obtention de leurs titres des concessions et ont, par la même occasion, exhorté l’autorité provinciale de le signer afin qu’ils l’obtiennent dans le délai raisonnable avant de demander au projet PIREDD et le financement additionnel FEM de continuer à les soutenir et à les accompagner en mobilisant des ressources jusqu’à la fin de ce processus dont la prochaine étape consistera à la mise en œuvre de ces plans simples de gestion.
Il sied de préciser que ces assises de la vice primature du ministère de l’environnement et développement durable sous le financement de la banque mondiale, exécutées par le projet de gestion améliorée des paysages forestiers/ financement additionnel ont réunies 32 représentants des organes de gouvernance des concessions forestières, le représentant de l’exécutif provincial, les membres du Conseil consultatif provincial des forêts, la coordination provinciale de l’Environnement, les autres services spécialisés ainsi que les délégués de la société civile locales.
Blaise MABALA