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Matadi : à propos des victimes du génocide congolais « GENOCOST », Dominique Nkodia Mbete condamne avec rigueur le silence de la communauté internationale !

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Vendredi, 2 août 2024-Instituée par la loi n°22/065 du 22 décembre en son article 28 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des violences sexuelles et aux crimes contre la paix, la journée dédiée aux victimes du génocide congolais a été marquée à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, par un culte oeucumenique qui avait pour cadre le terrain du Camp militaire Redjaf plein à craquer, situé au quartier Ville-Haute dans la commune de Matadi.

Organisé par la mairie de Matadi suivant les instructions émanant du gouvernement de la République, ce culte qui a connu la participation des autorités tant politico-administrtives, religieuses, policières que militaires locales, a été en effet une occasion propice pour Dominique Nkodia Mbete, maire de la ville de Matadi, de condamner avec rigueur le silence qu’affiche à ce jour la communauté internationale vis-à-vis des tueries de près de 12 millions des congolais dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Lesquelles tueries sont délibérément orchestrées par certains pays voisins avec qui le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo partage les frontières communes.

En l’occurrence le Rwanda de Paul Kagame qui se rebiffe derrière les rebelles du M23 et qui, depuis plusieurs années, lui impose une guerre injuste dans le seul et l’unique but de piller ses richesses minières avec lesquelles il fait booster son économie sans vergogne et sans la moindre réaction de la communauté internationale dont le silence est jugé de complice.

Pour le Chef de l’Exécutif urbain, la journée du jeudi 1er août qui a sanctionné ce culte oeucumenique, represente non seulement une valeur inoubliable ; mais aussi témoignage de l’amour que toute la communauté Ne-Kongo, à travers celle de Matadi, manifeste à l’endroit de leurs compatriotes de l’Est, victimes des atrocités de toutes sortes depuis 1993.

C’est dans ce cadre précis que Dominique Nkodia Mbete, avec un ton frisant la tristesse, a profité de l’organisation de ce culte pour inviter toute la population de Matadi, sans exception aucune, à compatir avec les victimes de l’Est du pays soumises, au jour le jour, à des actes de charcutage.

Et face à ce désastre qui ne dit son nom, l’autorité urbaine en appelle à la conscience de ses administrés qui devraient initier des manifestations du genre.

Question d’interpeller les pays du monde entier qui devraient se pencher sur la situation de ce carnage que ne cesse de vivre les congolais de l’Est.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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