Vendredi, 14 janvier 2021-La forte médiatisation faite tout dernièrement autour des travaux de réhabilitation de la route nationale n° 12 et plus spécialement dans sa partie comprise entre Manterne et Tshela, longue de 118 Km et laquelle est établie au Sud-ouest de Matadi, n’a été qu’un trompe-oeil pour distraire l’opinion publique.
Il suffit tout simplement de la visiter présentement pour se rendre à l’évidence.
En effet, cette route qui, il y a des décenies, était comptée parmi les meilleures de la RD. Congo et qui fait aujourd’hui la grande honte de la province chère à Joseph Kasa-Vubu, se trouve dans un état de destruction très avancée ; donnant ainsi des vertiges et du fil à retordre aux camionneurs ayant l’habitude de l’emprunter qui ne savent plus à quel saint se vouer.
En tout cas, à l’état où elle se trouve aujourd’hui, de nombreux observateurs n’hésitent plus à se poser la question de savoir si à quoi auraient servi d’importants fonds débloqués tant par le Gouvernement national dans le cadre du Projet de 100 jours initié par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que par le Gouvernement provincial ?
Si de Manterne à Lukula, des travaux jugés fantaisistes et cousus à la hâte y ont été réalisés pour, croit-on savoir, justifier tout simplement des fonds décaissés pour la circonstance et lesquels ne sont plus pérceptibles puisque complétement détruits par les eaux des pluies suite à sa qualité très mauvaises la rendant ainsi davantage impraticable, ce la n’est pas le cas dans sa partie comprise entre Lukula et Tshela où toutes les anciennes couches des bitumes n’existent presque plus.
Cette sutuation on ne peut plus déplorable fait en sorte que même les jeeps 4 x 4 et autres véhicules tout terrain éprouvent d’énormes difficultés pour atteindre Tshela et vice-versa.
Des trous béants, des nids de poule, des bourbiers et autres pots des chameaux jonchent tout le parcours de ce tronçon routier qui, aujiurd’hui, nexiste que de nom.
Pour les originaires de cette contrée du Kongo Central, seule la visite personnelle de cette route par le Chef de l’Etat pourra mettre fin à leur tourment et à leur incertitude.
Contrairement, c’est tout le Mayumbe qui sera effacé de la carte géographique de la RD. Congo, en général, et de la province du Kongo Central, en particulier.
C’est autant dire que le problème de cette route, si l’on tient à la sauver, doit impérativement figurer parmi les points saillants devant faire l’objet de traitement lors de prochains conseils des ministres.
C’est aussi le voeu de toute la population du Mayumbe.
Dieudonné MUAKA DIMBI