Mercredi, 20 juillet 2022-Depuis la mise en place de la structure de co-régulation des médias constituée, pour la province du Kongo Central, du CSAC, de l’UNPC et de l’OMEC sensés désormais cheminer ensemble, des efforts sont de plus en plus fournis par leurs animateurs pour recadrer aussi bien les médias que leurs professionnels devant œuvrer dans la droite ligne des textes légaux et réglementaires qui régissent ce noble métier.
Ainsi, partout où l’on signale des failles et autres manquements graves dans le chef de certains médias et journalistes, cette structure n’a jamais pris du recul. Au contraire, elle s’y manifeste et mise, dans un premier temps, sur l’aspect pédagogique afin d’inviter les concernés à être objectifs et professionnels dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations.
C’est ce qui explique la mission de travail effectuée, le lundi 18 juillet 2022 à Mbanza-Ngungu, par le CSAC et l’UNPC représentés respectivement par son Coordonnateur provincial Célestin Bibimbu Kuhuna et par son Président sectionnaire Dieudonné Muaka Dimbi.
Ces deux grandes personnalités de la presse dans le Kongo Central, ont eu sur place des échanges avec tous les journalistes de cette ville et ce, à travers leurs Directeurs de programmes respectifs.
En leurs qualités d’autorités de régulation et d’auto-régulation des médias, les deux ont, de prime abord, défini à l’intention de leurs interlocuteurs les missions et rôles du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication qu’est une Commission d’appui à la démocratie à l’instar de la CENI, d’une part, ainsi que de l’Union Nationale de la Presse du Congo qui, elle, assure l’encadrement des journalistes en RD. Congo, d’autre part.
Ensuite, ils les ont rappelé certains textes légaux et réglementaires qui régissent la profession du journaliste.
Entre autres ceux liés sur les documents à réunir et à mettre en règle avant toute exploitation d’une station de radio ou d’une chaîne de télévision sous peine d’être sanctionné et, éventuellement, se voir retirer sans autre forme de procès la fréquence avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourrait entraîner à l’endroit des professionnels des médias.
La question liée à la responsabilité sociale du journaliste a été également évoquée.
Selon Dieudonné Muaka Dimbi, un journaliste socialement responsable est celui qui prend la diffamation, la calomnie, l’injure, le recours au sensationnalisme…etc. comme de fautes professionnelles graves.
Aussi, il doit être impartial et surtout ne pas non plus s’affilier à un quelconque parti politique afin que ses reportages ne puissent pas perdre leur crédibilité.
L’occasion faisant le larron, les journalistes de Mbanza-Ngungu ont soumis à leurs hôtes les quelques difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction.
Notamment l’absence de formation et surtout le manque des contrats de travail qui, très souvent, les pousse de passer outre certaines règles d’éthique et de déontologie professionnelle.
Cet échange s’est enfin clôturé par les sages conseils qui leur ont été prodigués par leurs hôtes pour qu’ils arrivent à rectifier le tir.
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