Mardi, 18 octobre 2022-Reliant la province du Kongo Central à la ville province de Kinshasa et à d’autres de la République Démocratique du Congo, la route nationale n°1 comprise entre Matadi et Kinshasa, est en train d’être rongée sérieusement par une tête d’érosion au niveau de Mbanza-Ngungu ; juste à quelques pas du virage communément appelé « Caneton ».
Cette tête d’érosion qui se trouve présentement à un mètre seulement de la chaussée de ce tronçon routier dont l’importance dans l’économie de la République Démocratique du Congo n’est plus à démontrer, mérite d’être attaquée sans plus tarder.
Notamment par l’amorce des travaux de sauvetage de grande envergure caractérisés par l’érection des murs de soutènement avec du béton armé.
Au cas contraire, cette route nationale sera coupée en deux et ça sera le calvaire.
Car, le trafic entre Matadi et Kinshasa sera momentanément interrompu avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourra entraîner vis-à-vis des kinoises et kinois dont la survie dépend à 80% des produits tant manufacturés qu’agricoles en provenance du Kongo Central.
Quant aux bus des agences de transport et autres taxis desservant cette voie, le problème ne va pas du tout se poser.
Etant donné qu’ils pourraient, pour la circonstance, contourner la nationale n°1, en empruntant, à partir de Mbanza-Ngungu, celle qui va de Nsona-Nkulu jusqu’au grand parking de cette ville, en passant entre autres par le Lycée Bankazi et l’avenue Foyer récemment bétonnée et ce, sans pour autant l’entamés.
Cependant, cette déviation sera très difficile pour qu’elle serve également aux véhicules de gros tonnages.
Surtout lorsqu’on sait qu’elle n’a pas été construite pour recevoir ce type d’engins roulants capables de tout détruite.
Si notre mémoire ne nous trahit pas, cette érosion daterait tout de même de très longtemps mais sans pour autant que les autorités aussi bien nationales que provinciales qui empruntent régulièrement cette route et qui n’ignoraient pas le danger qu’elle pourrait un jour causer ne s’y penchent.
Pour moult observateurs, la saison sèche aurait été la période la plus favorable pour le gouvernement de la République de s’y atteler mais en vain !
Maintenant que la dame pluie est là, il faut à ce même gouvernement de saisir dès lors les autorités de l’Office des Voiries et Drainages ou encore celles de l’Office des Routes ayant l’expertise avéré pour ce genre de travaux, afin qu’elles effectuent une descente à Mbanza-Ngungu pour étudier les voies et moyens susceptibles d’amorcer urgemment lesdits travaux de sauvetage de la route nationale n°1.
Dieudonné MUAKA DIMBI