31 décembre 2020-Les routes de Kinshasa deviennent de plus en plus impraticables en ce moment de couvre-feu instauré par les autorités compétentes pour limiter la propagation de la deuxième vague de la maladie à Coronavirus.
Les chauffeurs interrogés dans quelques grandes artères, notamment Bandal, Libération (ex- 24 Novembre), Matadi Kibala, ont accusé la police de circulation routière d’être à la base de ces embouteillages graves.
« Ils doivent totaliser l’argent pour nourrir leurs familles, donner à leur chef et surtout une grosse somme à mettre de côté pour leur cotisation. Ils font des ristournes et nous sommes leur machine à sous. Voilà pourquoi les tracasseries commencent très tôt et jusque tard. Ils nous arrêtent pour des choses insignifiantes. Parfois, ils inventent des infractions… », explique un chauffeur à Matadi-Kibala, un quartier de la commune de Mont Ngafula, à l’Ouest de Kinshasa.
En cette période festive, dit un autre chauffeur à l’UPN, les autorités devraient veiller pour que les tracasseries cessent même pour quelques temps. « Nous souffrons gravement d’ailleurs. Que le général Kasongo improvise des descentes à l’UPN, Selembao, et même sur la route de Matadi, il va lui-même voir comment ses équipes travaillent dans l’illégalité… », affirme ce conducteur.
Ces chauffeurs ont plaidé pour la courtoisie routière en cette période des fêtes.
Kevin INANA