Mardi, 26 Novembre 2024-Il n’existe pas une institution qui s’appelle réseaux sociaux ! Les hommes d’état doivent comprendre que certains problèmes ne peuvent pas se résoudre sur la place. C’est une mise au point de l’organisation non gouvernementale dénommée « Femmes Debout pour les Institutions Efficaces en Afrique », en sigle FEDIEA qui digère mal les prises de position du Ministre de la Justice contre les Magistrats. Pour cette organisation, Constant Mutamba doit relire les lois de la République pour ne pas tomber dans le populisme. Seul le Président de la République peut donner des instructions aux services de sécurité et non un ministre. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, l’ONG FEDIEA devrait éviter de tout mettre en œuvre pour salir la magistrature.
« Que concernant le Communiqué du Ministre d’Etat, ministre de la justice et Garde des sceaux au sujet de l’acquisition par le Procureur général près la Cour de cassation Firmin MVONDE MAMBU d’un immeuble à Bruxelles, le Ministre est allé vite en besogne en agissant beaucoup plus comme un politicien non institutionnel qu’un homme d’Etat soumis à la discrétion et au respect des procédure de gestion des dossiers au sommet de l’Etat. Que considérant le Communiqué de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat comme une tentative de salir la réputation de la magistrature et de ses animateur, FEDIEA qui le trouve haineux, dénonce l’usurpation par le ministre de la justice, des attributions du Chef de ‘Etat, Garant du bon fonctionnement et de la bonne collaboration entre institutions », pouvons-nous lire dans cette déclaration
FEDIEA pense que le ministre de la justice est allé plus loin sans moindre enquête secrète et rapport préliminaire au Chef de l’Etat, mais sur base d’un simple article de presse diffusé à travers les réseaux sociaux, il s’est précipité à communiqué par la même voie des réseaux et donner sans se gener des injonction à l’ANR, IGF et CENAREF à enquêter sur la légalité de l’acquisition convoitée.
FEDIEA, observe, depuis l’entrée en fonction de Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux, un acharnement sans précédent contre la magistrature et les magistrats alors que ce sont eux ses premiers partenaire avec qui ils doivent collaborer pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat sur la justice
Cette organisation regrette par ailleurs que par ses agissements et marginalisation du pouvoir judiciaire qu’il veut à tout prix faire disparaitre, le Ministre d’Etat, Ministre de la justice et garde des sceaux se met à fragiliser le magistrat congolais et ce, sans aucun ménagement et quelqu’en soit le prix
FEDIEA rappelle par la même occasion que la Constitution de la République et les lois en vigueur ne donnent pas pouvoir ni autorité au Ministre de la justice de communiquer dans les réseaux sociaux ni de donner des injonctions d’enquêtes à des Service stratégique de la République encore moins pour enquêter ou poursuivre un Procureur général près la Cour de cassation.
« Le seul qui détient ce pouvoir c’est le Président de la République, Chef de l’Etat, prérogative qu’il n’exerce avec aucune autre institution. FEDIEA rappelle aussi que personne n’étant au-dessus de la Loi, et donc poursuivable, il y a cependant des mécanismes interinstitutionnels de collaboration et de préalable de poursuite en cas de faute que le Ministre ne pourrait pas ignorer », poursuit le communiqué.