Lundi, 23 septembre 2024-Il s’est tenu du 16 au 18 septembre à la Haye, le neuvième séminaire sur la coopération avec les points focaux nationaux de la Cour Pénale Internationale. À ces assises de haute portée, la République Démocratique du Congo a été représentée par le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu et le Professeur Taylor Lubanga.
Pendant trois jours, les représentants de 35 pays où des enquêtes sont menées et d’autres États jouant un rôle clé dans la coopération ont rencontré des responsables et du personnel de la Cour pour discuter de la coopération avec la CPI et partager les bonnes pratiques.
Content de cette rencontre qui a permis à la RDC de porter sa voix, le Procureur Général près la Cour de Cassation s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes venus, moi et le Professeur Taylor Lubanga au neuvième séminaire des points focaux de la Cour Pénale internationale où la RDC, naturellement comme pays ressource, a apporté de son expérience. Dans ce séminaire, il a été question d’une coopération efficace, efficiente dans la mesure où les points focaux doivent se rendre compte de l’importance qu’ils ont. Il était aussi question pour la RDC d’être au devant de la scène. Sur le plan international, nous avons été suffisamment honorés dans la mesure où nos interventions ont été très applaudies et instructives. Nous souhaitons qu’à l’avenir, le RDC soit toujours présente dans ce genre de séminaires ».
Pour sa part, le Professeur Taylor Lubanga pense que c’était l’occasion pour la République Démocratique du Congo de clarifier certaines choses et de rappeler l’urgence de la création d’une Cour Pénale de Justice pour les crimes commises au pays de Félix Tshisekedi.
« Il faut préciser que ces travaux ont permis à la RDC de rappeler et de préciser de manière très pratique, les grandes lignes de sa politique, les traitements des cas prioritaires aujourd’hui en cours devant les juridictions militaires, les perspectives dans le cadre de la création d’une cour pénale spéciale pour le Congo. Cela aidera d’éradiquer les crimes indépendamment de leurs moments de commission avant l’entrée en vigueur du statut de Rome », a-t-il expliqué.