Mercredi, 11 janvier 2022-La situation qui prévaut au sein du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF/Kongo Central) où les agents, selon nos sources concordantes, accusent aujourd’hui 3 mois d’arriérés de leurs primes, mérite tout de même l’attention.
En effet, depuis le mois d’octobre dernier, les agents oeuvrant dans ce service d’Etat émanant du ministère de la santé publique, particulièrement ceux de la partie Sud-Ouest de la République Démocratique du Congo, ne touchent plus leurs primes qui paraissent pourtant leur droit le plus légitime.
Ils accusent cependant l’Inspection Générale des Finances d’être à la base de cette situation qui crée le désarroi et le déséquilibre social dans leurs foyers respectifs.
Selon Jean Patrick Mboleyina Kenda, l’un d’eux approché par notre rédaction, si aujourd’hui, dit-il, l’IGF a des problèmes particuliers liés à la gestion financière avec les responsables de leur service, en quoi cela leur concernerait ? S’est-il interrogé tout furieux en grinçant les dents.
À noter que toutes les démarches administratives entreprises jusque-là par lesdits agents en colère auprès des autorités compétentes en vue du déblocage sans condition de leurs primes, se sont malheureusement avérées vaines.
À cet effet, ne sachant plus sur quel pied danser, ces derniers qui se sentent aujourd’hui injustement pénalisés ainsi que toutes leurs familles respectives, ont enfin jugé bon de descendre dans les rues de Matadi pour manifester leur mécontentement et, éventuellement, faire entendre leur voix.
C’est ce qu’ils ont fait le lundi 9 janvier dernier.
Au point de chute de cette marche de colère mais pacifique organisée par les agents du PNHF/Kongo Central qui n’était autre que le Gouvernorat de province, un mémo a été déposé par ces derniers entre les mains du Docteur Englade Banzuzi, Conseiller du gouverneur chargé de la coopération.
L’homme qui les avait gentiment reçu au nom de l’autorité provinciale empêchée, a promis de le faire parvenir dans un temps record à qui de droit pour étude approfondie.
Dieudonné MUAKA DIMBI