Mardi, 21 septembre 2021-Depuis 2014, les forces armées congolaises se battent contre les ADF. Jusqu’aujourd’hui, les opérations sont toujours en cours.
Des généraux d’armée se succèdent à la tête des opérations Sokola 1 et aucun d’entre eux n’a été à la hauteur de maîtriser la situation sécuritaire toujours préoccupante dans le Triangle de la mort Beni-Irumu.
Un business ou terrorisme ?
Maintes fois, des observateurs locaux ont remarqué l’implication indirecte de certaines autorités militaires, des milices locales, ou bien des « enfants du milieu » dans ces tueries.
Ce qui porte à croire que certains de ces gens s’enrichissent avec cette vague de tueries en masse de la population et veulent à tout prix écarter la possibilité de pacifier la zone de l’Est devenue une entreprise pour eux.
Du terrorisme ? Comment se taire alors que les armées ougandaises et rwandaises se battent à Beni et en Ituri côte à côte avec des FARDC à qui les populations congolaises sont conviées d’apporter leur soutien.
Ces mêmes forces ougandaises et rwandaises commettent des crimes à Beni-Irumu sous la casquette «ADF» qui peut y croire ?
En effet, le gouvernement congolais s’est montré déterminé à mettre fin aux violences de l’Est du pays en instaurant la mesure de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri.
Hélas ! Cette mesure est loin d’atteindre son objectif principal. Des civils continuent d’être tués et même des villages ont été abandonnés suite à la montée en flèche de la menace rebelle contre la population civile.
En outre, les victimes des massacres veulent connaître qui est celui ou celle qui serait en mesure d’expliquer en toute clarté aux Congolais ce qui se trame actuellement à l’Est du Congo de Lumumba : l’identité réelle des forces négatives qui opèrent à Beni et en Ituri est la question phare, celle qui inquiète.
Les FARDC soutenues par l’Ouganda et le Rwanda se battent contre qui à Beni et en Ituri ? S’interrogent-ils, avant de lancer que : « Se poser des questions n’a jamais constitué un crime dans un pays aussi démocratique comme la RDC.
Car, la raison exige l’éveil patriotique, le sens du devoir et celui de la passion pour la vérité. Beni et Ituri imposent la clarté et le respect du citoyen congolais.».
Aujourd’hui, à Beni et en Ituri, les civils meurent à tour de rôle. On dirait les moutons tués tour à tour dans un abattoir.
Ce, malgré l’administration militaire instaurée dans le but de pacifier les zones longtemps victimes des violences.
A qui profite les massacres de Beni-Irumu ? S’interroge la rédaction d’Okapinews.net.
Décidément, il faut se taire ? S’agit-il d’un appel au silence ou d’une invitation à clouer le bec de tous ceux qui se montrent « curieux ou virulents » ? Qui vivra verra !
Samuel KATEMBO BIN MWERIVWA