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Beni : quatre morts et une dizaine de disparus dans une attaque attribuée aux ADF à Mayi-Moya !

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Vendredi, 24 mai 2024-Le village de Mayi-Moya a été plongé dans la tristesse et la désolation après une attaque meurtrière attribuée aux combattants de la force démocratique et Alliés (ADF) qui a ciblé le quartier Mahembe vers une heure du matin de ce vendredi du 24 Mai 2024. Les événements ont laissé au moins quatre morts et une dizaine de personnes sont portées disparues.

Cette attaque survient après une petite accalmie de trois mois, plongeant la communauté dans la douleur.

Des témoins ont décrit une nuit terrifiante, perturbée par des sons de tirs nourris et de cris.

Un habitant, souhaitant rester anonyme, a échappé de peu à la violence en prenant la fuite : « Nous avons entendu des bruits, des cris. J’ai pensé qu’il s’agissait des ennemis et j’ai réussi à m’échapper. Le matin, nous avons découvert des morts et des otages. La situation est désastreuse », a-t-il témoigné au reporter de Okapinews.news.net.

Un autre habitant a partagé son expérience, expliquant comment il a évité de justesse d’être tué : « Les rebelles ont tenté d’entrer chez moi en vain. Lorsqu’ils n’y sont pas parvenus, ils ont attaqué la porte de la cuisine. J’ai survécu car ma porte était solide. Nous avons entendu des coups de feu jusqu’au petit matin. Les autorités doivent assurer notre sécurité, c’est essentiel », dit-il.

La société civile de Mayi-Moya est consternée par l’incident, soulignant le manque de sécurité malgré la présence de forces de défense et de sécurité dans le village. Florent Mbilinga, rapporteur de cette structure citoyenne, a confirmé le bilan de quatre morts, dont deux femmes, ainsi que plusieurs disparus, notamment des enfants. Deux commerces ont également été pillés.

« 7 écoliers font partie des personnes prises en otage par les assaillants. C’est désolant que le village soit attaqué comme ça malgré les dispositifs sécuritaires visibles dans et autour de Mayi-Moya.», déplore-t-il.

Les habitants et la société civile locale demandent des mesures plus efficaces pour protéger la population contre de telles attaques violentes. La dernière attaque remonte à trois mois, avec un lourd bilan de victimes et de personnes toujours portées disparues.

Samuel Kitha MWERIVWA K.

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