Mercredi, 27 avril 2022-Les réactions ne cessent de tomber après les propos « dégradants et irrésistibles » de Jules Alingeti, patron de l’IGF devant les investisseurs américains face aux violences meurtrières commises par les groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo.
La dernière en date, est celle du panel des experts de la société civile qui dénonce l’irresponsabilité de ce haut cadre attaché à la présidence, qui n’a pas hésité de cracher sur la mémoire des milliers des victimes de l’insécurité de l’est du pays.
“Face au degré élevé des atrocités que les congolais subissent dans cette partie et des graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui s’en suivent, d’aucuns ne peuvent s’imaginer qu’un haut fonctionnaire d’un service attaché à la présidence de la République peut se donner ce luxe de cracher sur la mémoire de toutes ces victimes, en niant publiquement que la guerre n’est qu’un reportage des journalistes à la télévision…..cette attitude de Mr Jules Alingeti à l’extérieur du pays risque de faire croire à une certaine opinion que cela serait l’actuelle lecture de la présidence de la République sur ce qui se passe à l’est de notre pays », peut-on lire dans le communiqué consulté par Okapinews.net ce mercredi 27 Avril.
Le panel des experts de la société civile estime que ces propos dégradants, moqueurs et provocateurs du patron de l’inspection générale des finances au pays de Lumumba, constituent une menance non seulement, contre l’unité et la cohésion nationale mais également discréditent les efforts du chef de l’État dans la pacification de l’est.
« Ces propos constituent une menance réelle, non seulement contre l’unité et la cohésion nationale, mais aussi et surtout créent un désarroi dans le chef des milliers de nos concitoyens victimes de cette guerre, discréditent les efforts du chef de l’État et dénudent toute quintessence de l’État de siège en Ituri et au Nord-Kivu” conclut ce document.
Rappelons que le patron de l’IGF avait affirmé devant les investisseurs à Houston aux États Unis d’Amérique que la guerre n’existe pas en RDC.
Samuel KATEMBO BIN MWERIVWA