Okapinews.net
JusticeUne

Sécurité : Victime d’une « arrestation arbitraire » : l’activiste des droits de l’homme Emmanuel Cole exige une enquête sérieuse sur les agents Bureau 2 !

publicite-candidat

Mardi, 3 mai 2022-Après avoir été victime d’une arrestation arbitraire sur la Place Victoire, dans la commune de Kalamu, le Président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix en RDC, Emmanuel Cole demande à l’auditeur supérieur militaire d’ouvrir une enquête très sérieuse pour identifier ces militaires en tenue civile qui tracassent les paisibles citoyens dans les alentours de la place Victoire et ailleurs.

Intervenant au micro d’Okapinews.net, Emmanuel Cole souligne que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi avait instruit les services de sécurité de respecter les droits de l’homme.

Profitant de cette occasion, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) dénonce l’interpellation, les menaces, l’intimidation et des arrestations des civils par certains militaires en tenue civile, dans la ville de Kinshasa.

Il a également ajouté que ces agents en tenue civile ont leur bureau dans l’enceinte de la Maison Communale de Kalamu. Cette ONG de défense des droits de l’homme note que dans la journée du 31 avril, son président et coordinateur du collectif ONGDH en République démocratique du Congo, Emanuel Adu Cole, de passage sur l’avenue Stade, en allant au Parquet de grande instance de Kalamu, a été intercepté par ces personnes non autrement identifiées, qui lui ont demandé de se présenter.

« Après s’être présenté, tenant en main une enveloppe contenant des documents, ils l’ont intimidé disant qu’il serait suspect. Ils ont, ensuite, commencé à fouiller tous ses documents et ses poches. Ils l’ont exigé de payer cent dollars américains avant pour être libéré », a déclaré la FBCP en ajoutant que son Président a été malmené par ces agents qui lui ont intimé l’ordre d’enlever ses chaussures après lui avoir pris tous ses appareils téléphoniques pour contrôler ses messages.

Suite à ces bavures subies, Emmanuel Adu Cole exhorte le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la Nation congolaise, d’intervenir très rapidement pour que ces services de sécurité, surtout celui qu’on appelle communément Bureau 2, puissent respecter les droits humains partout où ils sont en opération.

 

Steve ILUNGA

publicite-candidat

Liens Pertinents