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RDC : des ONG partenaires de HCR en formation de deux jours sur la prévention d’abus et exploitation sexuels à Kinshasa !

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Mardi, 15 novembre 2022-Lancement lundi 14 novembre 2022 de la formation des enquêteurs locaux et responsables des différentes organisations non gouvernementales partenaires du Haut Commissariat pour les Réfugiés, UNHCR sur les mécanismes de prévention d’exploitation et abus sexuels PSEA dans le monde humanitaire.

Ces assises se tiennent dans les enceintes de l’hôtel Royal de Kinshasa avec le financement de l’UNHCR, partenaire potentiel.

Selon Nathalie KAMBALA LUSE, coordonnatrice Pays de l’ONG femme main dans la main pour le développement intégral FMMDI, cette formation a pour objectif de permettre aux participants de comprendre et avoir une base solide de la bonne gestion d’une enquête basée sur l’exploitation et abus sexuels, EAS.

Cette formation de deux jours, donc du lundi 14 au mardi 15 novembre, a pour mission de décrire le rôle des parties prenantes dans ces enquêtes , préparer les termes de référence, faire une bonne évaluation pour prévenir d’énormes risques et la méthode de sélection des enquêteurs et leurs assistants tout au long de ces processus.

Les vrais mobiles de l’organisation de ces assises par le HCR s’expliquent par le fait que le taux de plaintes et dénonciations d’EAS ne fait qu’accroître , malgré les enquêtes et sensibilisations des ONGH depuis 2020.

“Depuis 2020, il y a eu plus de 73000 cas de plaintes d’exploitation et d’EAS, et dans les six (6) derniers mois, Il ya eu pratiquement 2800 plaintes venant des agences des nations unies, des ONGs internationales, nationales. Et aussi on parle du mois de mars jusqu’à ce jour où il ya légation de plusieurs cas d’EAS. On a constaté qu’il y a déficit par rapport aux enquêtes. Est ce que c’est de bonne foi que les gens viennent se plaindre, ou c’est pour nuire aux personnes ” rapporte NATHALIE KAMBALA.

Et de poursuivre : »Voilà la raison pour laquelle, il fallait avoir des spécialistes dans le domaine qui devaient faire des investigations de qualité pour avoir des résultats qui devraient amener la victime à une procédure administrative ou pénale soit au présumé bourreau à une acquitation” conclut-elle.

Retenez que cette première journée a été animée par les experts provenant de la côte d’Ivoire. Ils ont exploité les principes fondamentaux d’investigation de l’inconduite de l’EAS.

Don de Dieu NTUMBA

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