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RDC-Kongo Central : la protection des terres de Muanda longeant l’Océan Atlantique désormais une nécessité impérieuse !

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Jeudi, 10 novembre 2022-Muanda, ville côtière située à 210 Kms à l’Ouest de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, se trouve depuis plusieurs années butée à un sérieux problème lié à la nature et qui, si l’on y prend garde, risquerait de la faire perdre un jour de la carte géographique de la République Démocratique du Congo.

En effet, ce problème qui fait de plus en plus parler de lui et ce, de bouche à l’oreille, est occasionné par la vitesse des vagues en provenance des eaux de l’Océan Atlantique qui attaquent, au jour le jour, les terres qui la longent ; érodant ainsi lentement mais sûrement certaines bâtisses qui lui sont proches voire surtout la route menant vers Banana où sera d’ailleurs construit le port en eau profonde.

Parmi les bâtisses sérieusement entamées par ces vagues figurent à l’avant plan la concession qui abritait jadis les installations de l’hôtel Mangrove rongées à ce jour sur une distance de plus de 100 mètres.

Heureusement que cet hôtel qui a fait la pluie et le beau temps de cette ville n’existe plus puisque victime des pillages de triste mémoire.

Cette vitesse de récupération des terres par les vagues frappantes de l’Océan Atlantique étant plus grande au pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo par rapport à d’autres d’Afrique, des hydrologues tant congolais qu’expatriés qui ne cessent d’y mener des études approfondies, pensent qu’il est grand temps que le gouvernement de la République se ressaisisse en
cherchant dès lors à protéger le peu de terres restantes encore à Muanda afin d’éviter d’éventuelles catastrophes naturelles pouvant survenir dans un proche avenir.

C’est-à-dire, le gouvernement congolais est donc appelé à y construire, en dur et en béton armé, les berges contre toutes ces vagues en provenance de l’Océan Atlantique qui détruisent, de façon progressive, le reste de la partie de terres de cette ville.

Entre autres en se servant, dans la construction desdites berges, des rochers élevés à pic tout le long de cette étendue d’eau salée comme ça se fait ailleurs dans plusieurs pays d’Europe.
Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ?

Nous sommes donc persuadés que le Gouvernement congolais qui est ainsi interpellé par notre cri d’alarme, se penchera au plus vite sur ce problème qui nécessite des solutions idoines à long terme.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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