Mardi, 9 août 2022-Un incident malheureux s’est produit hier lundi 8 août 2022 à Luozi, chef-lieu du territoire portant le même nom, situé à 235 Kms à l’Est de Matadi, capitale de la province du Kongo Central.
En effet, un véhicule transportant à son bord des sacs de fufu en provenance de plusieurs localités et secteurs de Luozi à destination de Kinshasa, a raté son embarquement dans le bac-moteur ; faute de l’état défectueux de la rampe d’accostage de la rive droite du fleuve Congo.
Pour éviter qu’il fasse naufrage avec toute sa cargaison, des dispositions ont été prises par les responsables de l’Office des routes.
Ces derniers ont dû recourir à l’un de leurs engins afin de mieux positionner ce véhicule sur cette rampe d’accostage de fortune et, éventuellement, faciliter son accès dans le bac-moteur.
L’opération qui tendait lentement mais sûrement vers sa réussite, a vite tourné au vinaigre. Car, le chauffeur qui voulait démarrer a curieusement vu son véhicule surchargé perdre l’équilibre, basculer et se retrouver du coup dans les eaux du fleuve Congo à Luozi.
Plaise au ciel qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistré étant donné que tous ses passagers ont été contraints de descendre du véhicule ; laissant ainsi le chauffeur seul à bord.
Ce dernier que l’on croyait mort, a eu la vie sauve en recourant à la portière droite du véhicule par laquelle il est sorti sous les applaudissements frénetiques du public présent sur le lieu du drame.
Pour l’heure, les démarches sont en cours pour tirer ce véhicule des eaux du fleuve Congo.
Tous les sacs de fufu qui s’y trouvaient ont été endommagés et ce, au vu et au su de leurs propriétaires pour la plupart des commerçants qui ne savent plus à quel saint se vouer au vu d’énormes pertes subies.
Tout compte fait, l’incident vécu hier à Luozi est une interpellation à l’endroit des décideurs qui, a notre humble avis, devraient tout faire pour réhabiliter au plus vite les rampes d’accostage du bac-moteur de Luozi à travers les deux rives du fleuve dont l’état, somme toute, laisse à désirer.
Dieudonné MUAKA DIMBI