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2022 : Tshisekedi hyper-président ?

3 janvier 2022
dans Politique, Une
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2022 : Tshisekedi hyper-président ?

Lundi, 3 janvier 2021-Assemblée nationale, Sénat, CENI, Banquecentrale, Gécamines…Félix Tshisekedi a continué de consolider son pouvoir et de s’émanciper de son prédécesseur, Joseph Kabila. Les pleins pouvoirs permettront-ils au président congolais de passer en fin à l’action ?

A son arrivée à la tête du pays en 2019, les débuts de Félix Tshisekedi étaient bien peu prometteurs. Le manque de légitimité en raison d’un scrutin frauduleux et d’une élection « arrangée », l’alliance improbable avec Joseph Kabila, laissaient penser que Félix Tshisekedi resterait éternellement l’otage de son prédécesseur. Deux ans plus tard, le paysage politique congolais a bien changé.

Offensives politiques tout azimut

Début 2021, il y a d’abord eu la reprise en main de l’Assemblée nationale. Félix Tshisekedi s’est fabriqué une nouvelle majorité en ralliant bon nombre de députés FCC pro-Kabila ainsi que les élus du MLC et d’Ensemble à sa nouvelle plateforme politique : l’Union sacrée de la Nation. Le Sénat a lui aussi basculé début mars, permettant ainsi au président de composer un nouveau gouvernement entièrement à sa main.

Après la bataille parlementaire, Félix Tshisekedi s’est attaqué à la Commission électorale (CENI), réussissant à imposer un proche à la présidence. Le nouveau patron de la CENI, Denis Kadima, a en effet été accusé par l’Eglise catholique (CENCO) et les protestants (ECC) de « rouler » pour Tshisekedi. Idem pour le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba Dibwa, nommé quelques mois plus tôt par chef de l’Etat, ce fait dire à l’opposition que le processus électoral est désormais entièrement contrôlé par Félix Tshisekedi.

BCC, IGF, Gécamines…sous contrôle

L’opération reconquête du pouvoir s’est aussi poursuivie dans le domaine économique avec la nomination d’une nouvelle gouverneure de la Banque centrale, Malangu Kabedi Mbuyi, la première femme à la tête de la BCC, et l’éviction du très kabiliste Albert Yuma, à la présidence du Conseil d’administration de la Gécamines, le géant minier et grand pourvoyeur d’argent public.

Pour garder un oeil sur les comptes des ministères et des entreprises d’Etat, le président Tshisekedi peut également compter sur le très puissant chef de l’Inspection générale des finances (IGF). Jules Alingete a fait de cette institution, qui dépend directement de la présidence, le bras armé de Tshisekedi pour traquer les détournements de fonds… et faire le ménage au sein de l’élite congolaise.

Des alliés sous surveillance et un FCC affaibli

Félix Tshisekedi s’est révélé un fin tacticien politique. « En pratiquant le débauchage comme son prédécesseur ! » s’est offusquée l’opposition. Mais il a aussi réussi à tenir sa majorité, en évitant le départ de Moïse Katumbi, prêt à claquer la porte de l’Union sacrée après la nomination de Kadima à la CENI et le projet de loi Tshiani, censé l’exclure de la présidentielle de 2023. Tshisekedi tient toujours dans sa majorité le MLC de Jean-Pierre Bemba, et voit certains kabilistes historiques prêts à le soutenir, comme l’ancien président de l’Assemblée Evariste Boshab ou l’ex-ministre de l’Intérieur Adolphe Lumanu.

Le président s’est aussi réconcilié avec les religieux catholiques et protestants, qui avaient dénoncé les pressions du camp présidentiel pour imposer Denis Kadima à la présidence de la centrale électorale. La Kabilie, responsable de tous les maux, selon Félix Tshisekedi qui accusait le FCC de blocage au sein de la coalition au pouvoir, n’est plus que l’ombre de lui-même. Les politiciens proches de l’ancien président se font discrets ou rejoignent petit à petit l’Union sacrée. Les sécurocrates, comme l’ancien patron des renseignements Kalev Mutond ou l’ex-patron de la police John Numbi, sont en fuite.

Améliorer la vie quotidienne des Congolais

Félix Tshisekedi a enchaîné les victoires politiques pour asseoir son pouvoir. Reste à savoir ce qu’il va en faire ? Beaucoup de promesses ont été faites et peu de réalisations sont visibles. La gratuité de l’enseignement reste largement sous-financée, oblige les parents a continué de payer les professeurs et fait exploser les effectifs dans les écoles. L’accès à l’eau et à l’électricité sont toujours problématiques et les infrastructures routières inexistantes.

Dans son discours à la Nation, le chef de l’Etat a reconnu des dysfonctionnements « inacceptables ». Mais il a surtout tancé son gouvernement et les entreprises d’Etat qui « souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage ». Félix Tshisekedi a demandé à son exécutif « d’accélérer la mise en oeuvre de projets à impacts rapides et visibles ». Un aveu échec que le président, et déjà candidat à sa propre succession, aimerait bien voir maintenant appartenir au passé… du temps où il ne possédait pas les pleins pouvoirs.

Le risque est de voir l’action du président Tshisekedi totalement absorber par la consolidation et le maintient de ses pouvoirs, avec en ligne de mire sa réélection en 2023. Le pari est risqué. Tout contrôler ne suffira pas à gagner les élections. Le chef de l’Etat ne s’y est pas trompé pendant son déplacement dans les Kasaï fin 2021, où il a pu voir le dénuement dans lequel vivent les populations du « Congo profond ». Le retour de la paix à l’Est et l’amélioration de la vie quotidienne des Congolais seront les deux boussoles qui permettront de juger du bilan de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

Christophe Rigaud – Afrikarabia

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