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CENI : c’est la faute au Parlement, ne tirez pas sur les évêques (Tribune) !

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1 Août 2021-Organiser les élections c’est la tâche de l’État et non des Évêques. Il ne sert à rien de tirer sur ces derniers, qu’ils soient ebokotistes ou kadimistes. C’est depuis le début du mandat de Tshisekediste que les craintes sont exprimées par rapport aux échéances de 2023.

Commençons par les députés. Qu’ont-ils fait sur ce chantier ? Rien. Ils ont juste reproduit la même loi électorales controversée d’hier. Nous attendions qu’ils dépolitisent la CENI, s’ils avaient réellement le souci de la transparence et de se démarquer du mandat FCC; non, on reprend la même (loi) et on recommence. Côté Gouvernement, idem : ni recensement, ni financement. Le recensement n’aura été évoqué brièvement que dans l’optique, susurrent certains, de justifier un glissement.

A l’heure de maintenant, c’est la patate chaude de l’impossible consensus qui a été glissée aux confessions religieuses. Et pour faire le triomphe du diable, la corruption s’invite à la table des messeigneurs, corruption comme celle qui s’est distinguée lors de la naissance de l’Union sacrée, dénoncée entre autres par un Papa Molière hilare et goguenard, et confirmée par la récente distribution de jeeps qu’on essaie maladroitement de justifier en nous prenant pour des imbéciles. Et aux vierges effarouchées de désigner la CENCO déjà coupable en cas de glissement.

Le peuple congolais doit garder sa lucidité. Cette crise était prévisible, elle a été programmée, et finalement c’est de lui que l’on se moque. Nous avons affaire à une bande de politiciens incompétents, inconscients et irresponsables. La CENCO ferait mieux de ne plus se mêler de cette affaire, et laisser les autres assumer leur choix. Ce qui est clair c’est que le FCC et l’opposition en général se délectent déjà de cet imbroglio et ne semblent pas disposés à faire des cadeaux à l’Union sacrée. Ça s’appelle « Bonjour la crise ». Il nous restera alors une seule solution logique : un coup de balai de toute la classe politique par la force du souverain primaire, un soulèvement populaire. Tant va la cruche à l’eau, dit le dicton, qu’à la fin elle se casse.

Oui, nous sommes d’autant plus fâchés que tous ces politiciens font semblant de n’avoir pas appris, comme nous, l’assassinat hier à MASISI de mademoiselle UTUFUKU HANGI, 19 ans, par un militaire FARDC, pour avoir refusé de payer la taxe illégale que les militaires imposent aux citoyens, au vu, au su et au silence des autorités du pays. Pas un mot, pas une condamnation, pas un mot de condoléances, pas une explication.

Kimikambo GONTCHO (+ 243 81 27 22 490)
Conscience nationale en action (CNA)

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