24 mars 2021-Dans une déclaration faite mardi 23 mars 2021, la Commission d’Intégrité et Médiation Électorales (CIME) est revenue sur certains points épinglés par les acteurs politiques du pays, singulièrement sur le plaidoyer des confessions religieuses portant sur les réformes électorales exigées à l’Assemblée nationale.
Pour cette organisation d’hommes de Dieu, la démarche des confessions religieuses n’est autre que celle d’exiger des réformes électorales avant la désignation des animateurs de la CENI.
«La CIME soutient la démarche faite, de commun accord, par les confessions religieuses de plaider pour que l’Assemblée nationale priorise la réforme de la Loi organique dans le débat et l’adoption par les deux chambres pendant un temps relativement court», peut-on lire dans ce communiqué.
Et d’ajouter : «la CIME estime que la révision de la Loi organique de la CENI permettra la mise en place dans les meilleurs délais d’une nouvelle CENI qui, du reste, apportera des avis techniques relatifs à la réforme électorale».
Tout en félicitant les acteurs politiques sur les différents débats engagés au sein de l’opinion nationale, la CIME les exhorte à plus de «retenue et de responsabilité» quant à ce.
Rappelons qu’il y a quelques jours, les confessions religieuses ont rencontré le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso pour exiger de privilégier la question relative aux réformes électorales lors de cette session en cours.
À cette même occasion, ces dernières avaient obtenu le feu vert du président de la chambre basse pour le lancement de réception des candidatures pour les animateurs de la CENI, une question qui n’a pas croisé la démarche du présidium de Lamuka.
À ce sujet, Martin Fayulu et Adolphe Muzito avaient déclaré qu’il était important d’apporter d’abord des réformes adéquates au sein de cet appareil électoral avant quoi que ce soit.
Guillaume MAVUDILA