23 décembre 2020-L’Union pour la démocratie et le progrès Social (UDPS, aile Valentin Mubake) a, dans un communiqué rendu public le 20 décembre dernier, revenu sur le discours sur l’état de la nation prononcé par le président Félix Tshisekedi en date du 14 décembre 2020 devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès.
Pour l’UDPS Mubake, ce discours s’enregistre, une fois de plus, dans les promesses en lieu et place d’établir un bilan sobre du pays durant cette année 2020 qui tend à sa fin comme l’exige la tradition. Mais le chef de l’État a fait des nouvelles promesses, selon cette formation politique. Les réformes tant vantées n’ayant pas été réalisées.
« Les réformes courageuses et ambitieuses promises solennellement l’année précédente n’auraient pas été réalisées, faute d’un cadre politique et institutionnel propice à leur mise en œuvre. Et pourtant, dès la première année du pouvoir actuel, des scandales financiers au sommet de l’Etat ont été dénoncés. », constate l’UDPS-Mubake.
Avant d’ajouter que « leur dénouement judiciaire a laissé un goût amère après avoir suscité un espoir légitime du peuple dans la lutte contre le détournement des deniers publics, la corruption et la fraude. »
L’UDPS-Mubake pense que cette action judiciaire du début de mandat aurait augurer d’autres actions salvatrices pour le pays », mais « elle a été malheureusement entachée par des arrestations arbitraires et sélectives », déplore ce parti dans son communiqué.
Alors que dans son adresse, le président Félix Tshisekedi a qualifié de « maturité politique » le vote ayant conduit à la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale, pour Mubake, c’est la suite logique « du résultat des députés chosifiés et achetés ».
Par ailleurs, le parti de Mubake revient sur les défis de l’insécurité qui restent entiers dans la partie Est de la République. Cette incapacité est « attribuée au régime actuel qui, malgré des multiples promesses à l’endroit du peuple, ne parvient à trouver des solutions adéquates face aux problèmes qui rongent les citoyens de cette contrée. », a affirmé cette UDPS.
Quant au remerciement adressé à la MONUSCO du haut de la tribune, ledit communiqué estime que c’était, par contre, l’occasion pour Félix Tshisekedi de revenir sur « la justification de l’existence de cette organisation avant toute sorte de renouvellement de son mandat jusqu’en 2021 ».
Guillaume MAVUDILA