Dimanche, 13 octobre 2024-La gratuité de l’enseignement primaire est l’une des décisions phares du Président de la République en faveur de la population. Depuis sa mise en pratique , différents Ministres qui se sont succédés à la tête de l’EPST n’ont pas été assez inventifs et intrépides pour échafauder des mesures techniques successibles d’accompagner cette vision politique en vue d’obtenir des résultats escomptés.
Par conséquent, sur le terrain, la situation n’est pas bonne. Près de deux mois après la rentrée scolaire, dans la plupart des écoles primaires publiques les cours n’ont pas repris.
Les élèves accusent un retard irrécupérable et commencent à manifester leur ras-le-bol dans la rue. Quand ils vont reprendre le chemin de l’école, l’année sera-t-elle prolongée seulement pour eux ou avec leurs insuffisances, iront-ils en vacances le 2 Juillet comme les autres ? Ou carrément pour eux l’année sera déclarée blanche ?
C’est un sujet qui nécessite un débat national. La gratuité de l’enseignement a été salutaire pour les enfants issus des familles défavorisées. Elle a permis à des millions d’ enfants d’aller à l’école.
Le revers de la médaille est que les salles de classe sont bondées. Ça ne permet pas un encadrement adéquat des élèves par les enseignants. Ajouter à cela le retard accumulé suite aux grèves, les enfants deviennent intellectuellement irrécupérables et définitivement en retard par rapport à ceux qui fréquentent des écoles privées. Ils risquent d’être définitivement sacrifiés.
Cela porte un coup dur à l’égalité des chances pour les enfants congolais.
On ne serait pas arrivé là si pour bien accompagner la vision du Chef de l’État dans ce domaine, les différents ministres de l’enseignement primaire et secondaire étaient sortis des sentiers battus.
Avec un peu de jugeote cette gratuité peut être accompagnée autrement .